«Clap de fin» titre l’agence Signis. Bel hommage à Robert Molhant qui y a œuvré comme secrétaire général jusqu’en 2005.
De nombreux hommages à Robert Molhant, décédé dans son sommeil dans la nuit du 11 au 12 avril, sont rendus dans le monde catholique de la communication. 27 ans au sein de l’OCIC puis de Signis, toutes deux agences internationales catholiques de la presse, du cinéma et de la communication, l’ont mis en relation avec de nombreuses personnalités. Lui-même révélait sur son blog: cela amène «à être le témoin – et parfois l’acteur – de bien des événements qui ont marqué la vie de ces associations, le monde des médias catholiques et plus largement celui du cinéma, de la radio, de la télévision et des nouveaux médias, bref, le monde de la communication».
Robert Molhant fut également l’éditeur des fiches belges du cinéma. Sur son blog, il racontait par exemple avoir eu l’occasion d’accompagner Jaco Van Dormael à Cannes pour la projection du «Huitième jour» en mai 1996: «J’ai enfilé la tenue ‘pingouin’ indispensable à la montée des marches, à Cannes, avec ce papillon qui virevolte à votre col.» Il a alors vécu les hauts et les bas émotionnels aux côtés du réalisateur belge.
Robert Molhant était également témoin et souvent acteur du jury œcuménique de Cannes. Toujours sur son blog, il en expliquait l’intérêt: « En regardant vers le même écran, [catholiques et protestants], nous nous sommes découvert des valeurs communes« . Ces chroniques cinématographiques, y compris les plus récemment publiées, reflétaient cette ouverture d’esprit à la recherche du beau, du bien.
A.-F. de Beaudrap (avec Signis)