Cela fait maintenant un mois que Rome vit au rythme du Jubilé, l’Année sainte de la Miséricorde. Le 8 décembre 2015, le pape François avait ouvert la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, accompagné par le pape émérite Benoît XVI. Pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise, deux papes participaient ensemble à l’ouverture d’un Jubilé, une image forte qui avait ouvert cette première Année sainte depuis le Jubilé de l’an 2000. Plus d’un million de pèlerins sont venus à Rome depuis le lancement de l’événement.
«Ce Jubilé est l’occasion d’expérimenter la tendresse et le pardon de Dieu pour donner du sens aux événements dramatiques de l’histoire actuelle», a rappelé Mgr Fisichella. «C’est aussi une incitation à vivre les prochaines années avec responsabilité missionnaire.»
Cette Année sainte a pris un relief particulier car, pour la première fois, il s’agit d’un Jubilé décentralisé: le pape a montré l’exemple, le 29 novembre, en ouvrant de façon anticipée la Porte Sainte de la cathédrale de Bangui, en Centrafrique.
Malgré la tension sécuritaire
Cette décentralisation n’a pas empêché que Rome reste aussi protagoniste du Jubilé. Plus d’un million de pèlerins ont été recensés au cours de ce premier mois de l’Année jubilaire, «1.025.000 exactement». «Le nombre n’est pas important dans une dimension spirituelle, mais il est l’indice d’une intense participation et d’une exigence comprise».
Mgr Fisichella a salué le soutien de la Ville de Rome et des forces de l’ordre. Une certaine tension sécuritaire, liée aux attentats de Paris, avait provoqué une baisse sensible du nombre de pèlerins, mais depuis Noël l’affluence a visiblement progressé. Les alentours du Vatican ont été sécurisés et aménagés pour assurer la meilleure fluidité possible. «Le parcours réservé aux pèlerins montre chaque jour des groupes de fidèles ou de personnes seules qui, avec la croix jubilaire, se dirigent en priant vers la Porte Sainte. Un témoignage de foi qui émeut et ne laisse pas indifférent», s’est réjoui Mgr Fisichella.
Radio Vatican
