Le MR a déposé au Parlement bruxellois une proposition d’ordonnance pour interdire le port de signes convictionnels dans l’administration régionale.
En novembre dernier, le Tribunal du travail de Bruxelles avait ordonné la cessation d’un article du règlement de travail d’Actiris qui interdisait au personnel d’afficher ses préférences religieuses, politiques ou philosophiques. Une décision (fondée sur une ordonnance luttant contre la discrimination dans la fonction publique) finalement acceptée par l’opérateur public bruxellois en charge du placement des demandeurs d’emploi puisqu’il n’a pas fait pas appel. En raison d’une législation (tant fédérale que régionale) floue en la matière, le comité de gestion d’Actiris estime en fait que la solution doit être « recherchée par les autorités publiques ».
Comme en 2009
Du coup, la réaction du MR ne s’est pas fait attendre. Les libéraux ont déposé au parlement bruxellois la même proposition d’ordonnance que celle déjà soumise en 2009, en faveur de l’interdiction du port de signes convictionnels pour tout membre du personnel de la fonction publique régionale, qu’il soit en contact avec le public ou pas. Dans le journal le Soir, Vincent De Wolf explique qu’il est en effet « compliqué d’établir une distinction selon la fonction« .
Le MR fait valoir ici le principe de l’interculturalisme, à savoir qu’une société ne peut se construire que si tous les citoyens partagent un patrimoine commun de valeurs fondamentales comme par exemple la démocratie, l’égalité de l’homme et de la femme ou encore la séparation des Eglises et de l’Etat.
P.G. (avec Le Soir)