D'après une étude de l'OCDE, reprise par le journal "L'Echo", il semblerait que le taux d'emploi des immigrés non européens dans notre pays est particulièrement bas.
Ce taux serait en effet inférieur de plus de 10% au taux d'emploi des nationaux.
Or, cette différence ne peut pas s'expliquer seulement par le faible niveau de qualification de cette partie de la population active. "Ce facteur mis à part, il subsiste un écart significativement plus élevé en Belgique", observe Cécile Thoreau, analyste à l'OCDE.
Ce qui causerait donc aussi cet écart, c’est une discrimination à l'embauche avérée, et le morcellement institutionnel des politiques d'intégration et d'accompagnement des demandeurs d'emploi. En d’autres termes, la régionalisation de l’emploi ne serait pas favorable à l’intégration des immigrés non européens au marché de l’emploi. Par exemple, les Communautés sont compétentes pour la reconnaissance des diplômes, alors que les Régions gèrent la formation professionnelle et la politique de diversité.
Il semble donc qu’un renforcement de la collaboration entre régions et communautés dans notre pays soit indispensable pour augmenter l’efficacité des politiques d’intégration des migrants.
(Source: L'Echo)
