« Mes enfants font le carême comme en Irak, 50 jours, sauf le dimanche »: Ouissam Khalaf, chrétien d’Orient originaire de Mossoul, chassé par le groupe Etat islamique, et réfugié en France, a tout perdu. Sauf la foi.
Comme lui, des dizaines de familles chrétiennes, irakiennes, syriennes, plus rarement arméniennes ou iraniennes, vivant en Ile-de-France, se rendent chaque dimanche à l’église Notre-Dame de Chaldée, dans le quartier de la Chapelle, à Paris.
Dans les vapeurs d’encens, cette messe parisienne, dite en arabe et en araméen, la langue parlée par Jésus, soude tout un petit peuple de chrétiens d’Orient, dont beaucoup ont fui les exactions commises par Daech (l’organisation Etat islamique).
> Lire la suite de ce reportage de l’AFP sur le site de la RTBF > A lire également sur le sujet, l’article À Sarcelles, les chaldéens organisent leur avenir issu du dossier « La longue tragédie des Chrétiens d’Orient » réalisé par le journal La Croix – photo: La Croix (c) P.RAZZO/CIRIC