Le Vicariat du Brabant flamand fait un don de 25.000 euros pour les réfugiés au Liban


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Le Vicariat du Brabant flamand fait un don de 25.000 euros pour les réfugiés au Liban
Par Jean-Jacques Durré
Publié le - Modifié le
3 min

Caritashulpverlening LibanonAfin d’aider les réfugiés du Liban, le Vicariat du Brabant flamand a fait don à Caritas International du solde positif de ses comptes de 2014.

Caritas International vient de réitérer son appel à la solidarité : le Liban est pris en otage par les troubles au Moyen-Orient, une personne sur trois est un réfugié. Et une sur quatre a reçu de Caritas une aide matérielle, alimentaire, médicale ou psychosociale. Mais, face à l’hiver et au manque de moyens, la situation risque de se détériorer davantage pour ceux qui y ont trouvé refuge comme pour ceux qui les accueillent. Caritas relance donc un appel aux dons en soutien à ses activités et renouvelle son appel à la communauté internationale pour une prise de responsabilité sur les plans diplomatiques et humanitaires.

Mgr. Leon LemmensSensibilisé par le sort de ces réfugiés, le Vicariat du Brabant flamand et de Malines a donc fait un don de 25.000 euros, représentant le solde positif de ses comptes, à Caritas International. « Nous ne pouvions pas déposer ce solde sur un compte d’épargne pendant que des personnes doivent survivre dans de telles conditions effroyables », a déclaré Mgr Léon Lemmens (photo), évêque auxiliaire du Brabant flamand et de Malines. « Notre vicariat compte de nombreuses communautés chrétiennes dont les parents, les familles ou les amis vivent cette misère au Proche-Orient. Caritas International peut un peu soulager leur peine avec notre don de Noël. »

Depuis le déclenchement de la crise syrienne, plus d’un demi million de réfugiés syriens se sont ajoutés aux 4,5 millions de Libanais. Par ailleurs, des dizaines de milliers de réfugiés palestiniens, venus eux aussi de Syrie, et au moins 700 familles chrétiennes venues de Bagdad, Mossoul et Erbil sont venus gonflés ce flot de réfugiés fuyant les zones de combat et les assauts menés par les terroristes de l’État Islamique au nord de l’Irak,

Les communautés chrétiennes au nord de l’Irak et de la Syrie y vivaient déjà dès le deuxième siècle. En juin, avec la conquête de la ville de Mossoul, la deuxième ville de l’Irak, par les terroristes de l’État Islamique, tous les chrétiens ont fui, ont été expulsés ou tués. Pour ces chrétiens originaires de la région, le quotidien s’est transformé en un exode parsemé d’embûches. Après un trajet souvent très dangereux, ils atteignent la frontière du Liban. Caritas les y attend avec un logement provisoire, de quoi manger et boire, des nattes et des couvertures pour dormir. Et surtout, une écoute bienveillante, l’occasion de confier à quelqu’un leur récit et leurs angoisses. « Nous n’avions pas d’autres choix que de partir » raconte ainsi Nagham. Avec sa famille, elle a fui la ville de Mossoul après qu’elle soit tombée aux mains de l’État Islamique. « Nous n’étions pas autorisés à prendre quoi que ce soit : pas d’argent, pas de vêtement, pas de souvenirs, rien du tout. Juste parce que nous sommes chrétiens, nous avons été chassés de notre pays… Nous sommes un peuple de paix, comment est-ce que cela a pu arriver ? ».

Mobiele kliniek LibanonCaritas International vient en secours aux réfugiés. Chaque mois, près de dix mille consultations médicales gratuites sont assurées à travers six centres de santé et quatre cliniques mobiles. Caritas International distribue des colis alimentaires, des kits d’hygiène, des couvertures, des essuies, des matelas et des kits pour nourrisson. Avec 26 euros, Caritas International peut nourrir une famille en détresse ; un kit de survie avec matelas, couvertures, de quoi cuisiner et un peu de nourriture coûte 42 euros.

Pour aider, faites un don sur le compte BE88 0000 0000 4141 de Caritas International avec la mention « Moyen-Orient ».

B.Lo

 

Catégorie : Belgique

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