Jusqu’à l’été 2015, des jeunes vivent à plusieurs quelques semaines au cœur d’un quartier, d’un village, pour y témoigner de l’Evangile et partager le quotidien des habitants. Ces petites fraternités provisoires sont une initiative de la communauté de Taizé.
En vue d’un grand rassemblement qui aura lieu à Taizé en août 2015, la communauté cherche à approfondir avec des jeunes du monde entier une réflexion autour de la nouvelle solidarité qui devrait unifier davantage l’humanité, une fraternité universelle. Pour rendre cette réflexion plus concrète, depuis le mois de juillet, des petites équipes de jeunes sont envoyées dans divers pays en « petites fraternités provisoires », pour prier, visiter les chrétiens des différentes églises, aider à des projets sociaux. Ce sont des initiatives temporaires, qui durent quelques semaines avec des jeunes et non des frères de la communauté.
A Roanne, Bragança ou ailleurs
A Bruxelles, quatre jeunes sont venus passer du temps au Poverello. Un membre de l’association raconte: « Le passage de la petite fraternité provisoire au Poverello se passe très bien avec Bram, Benjamin, Marc, Paul et les bénévoles et hôtes qui débarquent pour un repas ou qui logent pour un temps chez nous. Chaque jour, plus de 700 repas sont préparés et servis dans les différents centres du Poverello à Bruxelles; il est également possible de loger 55 personnes. Pour celui ou celle qui arrive au Poverello, au-delà des problèmes matériels et pratiques, il y a surtout le besoin de trouver du repos, un certain équilibre et de rencontrer les autres.
La petite fraternité provisoire au Poverello s’est organisée pour avoir trois temps de prière par jour. Des bénévoles et parfois des hôtes du Poverello y participent également.
Nous voyons qu’ils s’engagent vraiment dans leur travail et sont intéressés dans ce qui se vit ici. Pour nous tous, leur présence et leur prière sont vraiment un soutien et un encouragement! »
De Kiev, en Ukraine, un jeune Français, Ilan, écrit: « Il est très important pour les gens de voir que certaines personnes sont prêtes à venir les rencontrer dans les événements actuels. »
De Porto, au Portugal, une jeune Allemande, Judith: « Notre vie en fraternité était structurée par la prière, trois fois par jour, et le travail dans le centre social de la paroisse. Nous avons travaillé avec les plus jeunes, les adolescents, les personnes sans abri et les personnes âgées. »
Et cela se passera ainsi, ensemble, jusqu’à l’été prochain…
SB