Après Libreville, en 2011, c’est à Brazzaville que se déroule la Xème Assemblée plénière de l’Association des six conférences épiscopales de la région de l’Afrique centrale (ACERAC). Consacrées à « La famille en Afrique aujourd’hui », dans la perspective des deux prochains synodes au Vatican, ces assises se sont achevées ce dimanche.
En présence des évêques du Cameroun, du Tchad, du Gabon, de la République centrafricaine, de la Guinée Equatoriale, du Congo, ainsi que des délégations du Vatican, de France et de la République Démocratique du Congo (RDC), les participants à la Xème Assemblée plénière de l’ACERAC ont passé au peigne fin la thématique de la famille, afin de répondre un tant soit peu aux défis et préoccupations auxquels sont confrontés la famille et le mariage, en pleine désagrégation dans leurs différents pays. Ils veulent entre autres harmoniser les trois formes de mariage : mariage coutumier, mariage civil et mariage chrétien, tout en gardant pour chacune des célébrations son sens originel et irremplaçable.
Les participants se sont aussi penchés sur la situation de crise en Centrafrique qui les préoccupe profondément. Ces assemblées triennales sont à n’en point douter l’occasion propice pour les évêques de prendre des décisions importantes liées à la vie de leur institution.
Au cours des travaux, Mgr Vincenzo Paglia (photo), président du Conseil pontifical pour la famille, est intervenu sur le thème : « La famille, ressource de la société et Evangile pour le monde ». Mgr Paglia a rappelé le caractère central de la famille pour l’Eglise et pour la société en Afrique. « Pour les chrétiens laïcs, dans une Afrique ballottée par des courants divers, défendre la famille, telle qu’elle est voulue par Dieu lui-même, n’est pas seulement un acte de cohérence avec leur foi… c’est préserver les fondements mêmes de la société et de tout vrai développement. », a souligné le prélat.
L’intervention et le dialogue qui a suivi ont touché les thèmes principaux de la famille aujourd’hui, posant le diagnostic d’une « culture individualiste exaspérée », comme à l’origine de la crise de la famille que stigmatise la situation africaine.
Avec Radio Vatican