Dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, Gérard Fomerand donnera une conférence le 23 janvier à Bruxelles au sujet de la « Renaissance du Christianisme », titre de son dernier livre.
Le christianisme de nos jours succombe-t-il sous le poids de son histoire ou est-il en proie aux douleurs et aux joies de l’enfantement d’un nouveau printemps? Pour Gérard Fomerand, la question mérite d’être posée en ce début de XXIe siècle où il est souvent convenu que ce christianisme se meurt de sa belle mort.
Selon cet ancien haut-fonctionnaire dans l’administration française, au moment où l’ouest de l’Europe se vide de ses chrétientés, souvent reflet d’un effort inconscient collectif pour s’éloigner de cette spiritualité en prétendant être son accomplissement, et où les Eglises-institutions sont contestées, « la sève de l’Evangile paraît renaître à travers un retour à ses propres origines ».
Depuis plus de quarante ans, Gérard Fomerand observe les mutations du christianisme. Et il parle non seulement d’une explosion quantitative du nombre de chrétiens (qui sont plus de deux milliards) mais aussi d’une mutation qualitative. « Longtemps extériorisé, le christianisme contemporain se rapatrie dans ses propres origines. Souvent adossé à un ordre politique, il s’en éloigne pour être ce qu’il n’a pas toujours été: un chemin de spiritualité », explique-t-il.
P.G.
La conférence aura lieu le 23 janvier à 18h30, à la librairie UOPC, 14-16, av. Gustave Demey – 1160 Bruxelles.