"La fragilité… tous concernés? S’ouvrir à la compassion." C'est sur ce thème que s'exprimera la théologienne et philosophe protestante Lytta Basset, le 18 octobre prochain, à Bruxelles.
Valeur cardinale de bien des religions, la compassion est aujourd’hui mal comprise. On a effectivement tendance à la confondre avec l’amour, la charité, la pitié ou l’empathie. Selon Lytta Basset, professeure à l'Université de Neuchâtel, en Suisse, on ne décide pas d'être "pris de compassion" ou "pris aux entrailles", selon l'expression des évangiles. Cela peut arriver face à un "ennemi" ou une personne très dysfonctionnante! Sans préavis, on se met à compâtir – c'est-à-dire à vibrer/sentir/souffrir avec autrui, et non à sa place. Et c'est par le corps que cela se passe.
Une fois que l'on entre dans ce type de relation avec l'autre, on ne le voit plus de la même manière, car on a partagé avec lui la plus grande vulnérabilité de la condition humaine, jusque dans cette profondeur du cœur et du corps où se tient le Tout-Autre en sa compassion. C'est ce qu'expliquera la philosophe et théologienne protestante, le vendredi 18 octobre, à 20h, à l’ICHEC Montgomery (rue du Duc, 132), à 1150 Bruxelles. Une conférence organisée par L'Arche, Foi et Lumière et l'Office chrétien des personnes handicapées, en partenariat avec les Médias Catholiques, Bayard et RiveDieu.
P. A.
Prix: 8 EUR. Info : www.larche.be – 02.772.79.54.
