Un million de signatures ont été collectées pour assurer la protection de l’embryon humain. Cette Initiative citoyenne européenne (ICE), intitulée « L’un de nous », demande à l’Union Européenne de ne plus financer la recherche impliquant la destruction d’embryons humains. La collecte se poursuit jusqu’en octobre pour viser 1,2 million de voix.
« L’un de nous » est une des toutes premières ICE lancées en Europe. Créée en 2012, l’Initiative citoyenne européenne est un nouvel instrument de démocratie participative. Nous vous en parlions d’ailleurs dans un précédent article consacré à l’eau et à l’ICE « Right2water » sur info.catho.be du 10/09. Une ICE permet donc à des citoyens de mettre une question au programme politique de la Commission européenne en rassemblant un million de signatures venant d’au moins sept Etats membres de l’Union européenne et doit émaner d’au moins sept personnes de sept Etats membres différents.
Frileuse mobilisation belge
En Belgique, l’association « Jeunes pour la vie », qui promeut et défend la vie humaine depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle, est un exemple de ces groupements participant à l’ICE « L’un de nous ». Mais si au niveau européen, le million de signatures exigé pour être pris en considération par la Commission européenne est atteint, la pétition belge n’a pas fait le plein de signatures: 3.615 personnes ont adhéré à l’ICE, alors que le minima établi pour notre pays était de 16.500. Un petit 22% est atteint! La même semaine, l’ICE « Right2water » avait engrangé 42.000 signatures en Belgique.
Quelques pays surpassent pourtant leur minima; il s’agit de la France (155%), de la Hongrie (290%), de la Pologne (430%), ou encore de l’Italie qui explose son quota de signatures (657%).
Le résultat désiré de l’ICE « L’un d’entre nous » est une interdiction formelle de pratiques destructrices de la vie dans le budget de l’Union Européenne, ainsi qu’un changement de politique et une prise de conscience plus grande du besoin de respecter ce souhait émis par certains citoyens européens. En outre, la juridiction à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, où beaucoup de cas concernant la bioéthique sont en suspens, pourrait être positivement influencée.
S.B.
Plus d’infos sur: www.oneofus.eu