En 1992, des étudiants de la Haute Ecole Roi Baudouin décident de construire bénévolement une école en Thaïlande. C’est le point de départ du projet « Fourmis.Terre », qui, depuis, ne cesse de s’agrandir et de se lancer dans de nouvelles aventures, partout à travers le monde.
Gérard Bavay, historien, est en quelque sorte le maître d’œuvre de ce projet. C’est vers lui que les étudiants se sont tournés lorsqu’ils ont voulu mettre sur pied leur mission en Thaïlande. Au total, une centaine d’étudiants se sont rendus en Thaïlande, au Burkina Faso, au Pérou ou en Inde pour contribuer au développement de ces pays. « A six reprises, nous sommes retournés au Burkina Faso. L’école que nous avons construite en grande partie compte aujourd’hui 2.200 élèves » explique Gérard Bavay dans un reportage réalisé par la télévision locale Antenne Centre. L’historien souligne le fait que, chose rare, à côté des récoltes de fonds pour les différents projets, les étudiants prennent chacun leurs propres frais en charge (vols, logement, nourriture, vaccins, déplacements, etc.). L’argent récolté est complètement investi dans le projet. Les fonds proviennent de diverses activités: souper crêpes, marché de Noël (artisanat du Burkina), service lors de festivités ou marche Adeps.
« Fourmis.Terre » fonctionne en partenariat avec des associations belges et des ONG locales. » ‘Fourmis’ car nous travaillons sans cesse et à notre échelle. ‘.Terre’ car nous agissons pour la Terre entière. » Tous les deux ans, un projet est réalisé: une crèche au Chili, une bibliothèque en Inde, un centre de formation agricole au Pérou, etc. Cet été, 13 Fourmis se sont rendues durant 28 jours en Inde, dans un petit village proche de Tiruvannamalai (Tamil Nadu). Le but était de construire trois classes primaires pour des enfants Dalits: bien qu’aboli, le système des castes et des intouchables est toujours d’actualité. Il était essentiel de financer ce projet d’éducation lancé par People Organisation for Planning and Education (http://www.popeindia.org). Fourmis.Terre entend apporter à ces intouchables une opportunité de s’en sortir et permettre un changement de mentalités. Pour cela, ils ont amené des outils, crayons, cahiers, shorts et surtout, leur main d’œuvre durant vingt journées de travail sur place, le reste du temps étant consacré à la rencontre des villageois et à jouer avec les enfants.
Pour découvrir le récit de cette aventure indienne en texte et en images, rendez-vous sur le site http://www.herb.be/fourmis.terre/
MVL