Le parlement du Bangladesh a adopté le 15 juillet 2013 une nouvelle loi pour renforcer les droits des ouvriers et améliorer leurs conditions de travail. Cette loi est une réponse à la tragédie de l’effondrement le 24 avril dernier, à Dacca, d’un immeuble abritant des ateliers de fabrication de vêtements. Cette catastrophe avait causé la mort de 1’129 personnes.
Depuis lors, le Bangladesh – qui est le second exportateur de vêtements du monde pour un chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros par an – a été placé sous l’observation de la communauté internationale. Le gouvernement a dû non seulement revoir la législation sur la protection des travailleurs, mais aussi les normes de sécurité et les systèmes de contrôle jusque là trop soumis à la corruption et aux négligences, rapporte l’agence missionnaire misna.
La nouvelle loi assure “les pleins droits syndicaux” à plus de trois millions de travailleurs employés dans les quelque 4’500 fabriques de vêtements et d’accessoires du pays, qui produisent également pour de grandes marques étrangères.
Lors de la formation de syndicats d’entreprise, les ouvriers n’auront plus besoin de l’approbation obligatoire des propriétaires des fabriques. La loi les oblige en outre désormais à souscrire une assurance.
apic/misna