Les relations sont au beau fixe entre le pape et Mario Monti. Au cours d’un entretien téléphonique « particulièrement cordial », le 23 décembre 2012, Benoît XVI et le président du Conseil démissionnaire italien Mario Monti ont échangé leurs vœux de Noël et de bonne année.
C’est ce qu’a affirmé le P. Lombardi. De même, le pape a eu une conversation « chaleureuse » par téléphone avec le président de la République italien Giorgio Napolitano, a déclaré le Père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. L’échange de vœux entre le pape et Mario Monti intervient peu après que ce dernier a présenté sa démission de président du Conseil italien ainsi que celle de son gouvernement à Giorgio Napolitano, après l’adoption, le 21 décembre, du budget 2013 par les députés italiens. Dans la matinée du 23 décembre, Mario Monti a tenu une longue conférence de presse, durant laquelle il a laissé entendre qu’il pourrait diriger de nouveau l’Italie après les élections de février 2013.
Depuis sa nomination à la tête du gouvernement italien à l’automne 2011, Mario Monti, catholique pratiquant, a multiplié les rencontres – plus ou moins longues – avec le souverain pontife, qu’elles soient annoncées officiellement ou rendues publiques a posteriori. Depuis les débuts de Mario Monti au « Palazzo Chigi » jusqu’à sa démission, les relations entre le chef du gouvernement italien et Benoît XVI ont toujours été au beau fixe. Aucune ombre n’est venue entacher l’estime du Saint-Siège pour le Premier ministre, à la différence de son prédécesseur Silvio Berlusconi, avec qui les relations étaient souvent bien plus froides.
apic/BL