Des évêques et des prêtres catholiques de Chine continentale ont peu d’espoir de voir le gouvernement de Pékin répondre favorablement à l’offre du cardinal Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, d’un nouveau départ des relations entre la Chine et le Saint-Siège.
Dans un texte revenant sur le cinquième anniversaire de la publication de la lettre de Benoît XVI aux catholiques chinois, le cardinal Filoni appelait à une refondation du dialogue entre Rome et Pékin et suggérait l’établissement d’une « commission permanente au plus haut niveau ». Mais, un évêque chinois reconnu tant par Pékin que par le Saint-Siège a confié à l’agence UcaNews que le gouvernement chinois « ne se soucie pas de l’Église et du Vatican et ne voudra jamais avoir un dialogue sincère ».
Selon le prélat, les autorités de Pékin ne donneront aucune réponse à la lettre de Benoit XVI, car sa priorité est de « maintenir la stabilité à la veille du Congrès national du Parti communiste chinois et d’assurer une transition en douceur à la tête de l’État ».
La Croix