Des extrémistes juifs ont profané dans la nuit du 1er au 2 octobre le couvent franciscain du Mont Sion à Jérusalem, à deux pas du Cénacle. Les agresseurs sont suspectés de faire partie du mouvement de colons juifs ultranationalistes autoproclamé « Le prix à payer » (price tag).
L’Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) a exprimé mardi 2 octobre sa profonde consternation après la découverte de graffitis en hébreu sur la porte d’entrée du couvent franciscain du Mont Sion à Jérusalem. Les ordinaires de Terre Sainte se disent certains que les autorités israéliennes trouveront les coupables de l’association « Le prix à payer » et leur infligeront « une juste condamnation ». Mais plus que tout, l’Assemblée des Ordinaires demande à ce que le système éducatif israélien change radicalement, « sans quoi les mêmes causes produiront les mêmes effets ».
Cette profanation n’est pas sans rappeler les graffiti taggués à l’abbaye de Latroun, il y a un mois. Elle avait été l’occasion d’une mobilisation sans précédent d’intellectuels et de responsables religieux juifs.
Apic/zenit/bl