On a beaucoup parlé ces derniers mois de la désacralisation des églises et autres lieux de culte, en invoquant la chute de la pratique religieuse, mais aussi la volonté des autorités ecclésiales d’être proactives pour éviter que des solutions inadéquates leur soient imposées. Dans ce cadre, on sait que la hiérarchie de l’Eglise a mis en place des structures spécifiques qui réfléchissent à ces questions, en dialogue avec les autorités civiles et politiques. Des initiatives privées voient par ailleurs le jour. C’est ainsi qu’un symposium sur l’avenir des églises de Bruxelles a lieu le 29 septembre, en prélude à un colloque organisé en 2013 par la région de Bruxelles-Capitale sur la réaffectation des biens du culte.
Redécouvrir la pertinence des églises dans la société actuelle, au cœur de la culture contemporaine et tendre vers une gestion plus moderne, responsable, vivante et attractive de ce patrimoine religieux ouvert à tous. Ce sont les enjeux d’un symposium sur l’avenir des églises de Bruxelles qui aura lieu le 29 septembre, aux Facultés Universitaires Saint-Louis. Intitulé « Regards croisés, Dialogues et Recherches », les participants se pencheront sur la crise de la pratique religieuse, les restrictions budgétaires, les fusions paroissiales et la désacralisation progressive des églises à Bruxelles. En se posant la question : « Est-ce irréversible? »
Plusieurs orateurs prendront la parole, notamment l’économiste Christian Lasserre et Thomas Coomans, professeur à la KU Leuven. Quelques personnalités politiques livreront aussi leur avis, comme Etienne Noel, échevin du culte à Schaerbeek et Olivier de Clippele, député régional bruxellois.
CP/jjd
Attention : les places seront réservées après versement d’une participation de 15 € au compte 001-679784-16 au nom de « Symposium Eglises Bruxelles ».
