Tournai : 160 jeunes du diocèse rassemblés autour du thème de la parole

Chaque année, le service pastoral des jeunes du diocèse de Tournai propose un week-end de rassemblement aux 16-25 ans. L’abbé Christophe Cossement, responsable du service, évoque cette rencontre.

160 jeunes du diocèse ont élu domicile au Séminaire de Tournai pour y passer un week-end à la découverte de la parole. Parole qu’on échange avec les uns et les autres, parole qu’on appelle « parole de Dieu », parole qui témoigne de ce qui fait le sens de la vie…

La joie était sur tous les visages, une joie toute simple née de l’amitié, du sentiment d’être accueilli, d’être partie prenante d’une grande aventure, d’être visité par Dieu. Le menu était varié : grand jeu, temps de prière à la mode de Taizé, danses, temps d’enseignement rassemblaient tout le groupe ; puis des temps de partage voyaient chacun partir en « frat’ » d’une dizaine de jeunes.

Samedi matin, environ 280 enfants et leurs accompagnateurs se mettaient en route de l’église d’Antoing pour rejoindre le Séminaire en longeant l’Escaut au fil de quelques haltes spirituelles. Tout ce joyeux monde a pu bénéficier du concert d’Angelos, un groupe pop-soul de jeunes chrétiens témoignant en chanson de leur foi, de leurs questions, de leur espérance.

Ne pas garder pour soi ce trésor

Puis les jeunes accueillirent Monseigneur Harpigny, pour un temps de questions-réponse balayant tout le champ de leurs préoccupations. « Honnêtement, je n’attends rien des jeunes, dit l’évêque de Tournai, sinon qu’ils cherchent ce que Dieu attend d’eux. Car les jeunes ne sont pas là pour réaliser les projets d’un responsable d’Église, mais pour offrir au monde ce que Dieu leur inspire au cœur ».

Sketches et temps de prière et de réconciliation étaient au rendez-vous du soir, tandis que la matinée du dimanche évoqua le thème du témoignage : ne pas garder pour soi le trésor intérieur découvert au long de ces 48 heures partagées dans la joie.

Nul doute que le Séminaire ait vécu des heures d’agitation inédites. Mais n’est-ce pas la vocation d’un séminaire : permettre d’heureuses semailles dans les cœurs en recherche ?