La Convention de Genève sur les réfugiés a 60 ans et pourtant…


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La Convention de Genève sur les réfugiés a 60 ans et pourtant…
Par Manu Van Lier
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
1 min

60 ans après le 28 juillet 1951, date de l’adoption de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés, la "Coordination contre l’exclusion et la xénophobie" rappelle que 8’000 réfugiés libyens au sud de la Méditerranée doivent encore être accueillis dans des pays de réinstallation. Dans un appel lancé le 27 juillet, l’ONG demande à la France et à la Suisse d’en accueillir une partie.

Relayant l’appel lancé par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la "Coordination contre l’exclusion et la xénophobie" (StopExclusion) et "Forum réfugiés" exhortent l’Europe à participer à l’accueil des réfugiés qui fuient la Libye.

"Nous demandons aux pays européens qui ne l’ont pas encore fait, dont la France et la Suisse (qui ont signé la Convention), de s’engager à accueillir une partie des réfugiés qui attendent leur réinstallation, pour leur permettre, après de très dures épreuves, de reconstruire leur vie", écrit la "Coordination contre l’exclusion et la xénophobie", le 27 juillet.

"On ne peut que s’alarmer de la faible réponse apportée par les pays européens aux appels du HCR pour accueillir les 8’000 réfugiés, bloqués principalement en Tunisie et en égypte, suite au déclenchement du conflit libyen", déplore l’ONG.

(apic/mvl)

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