Instruction “Universae Ecclesiae” : un texte d’un grand équilibre


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Instruction “Universae Ecclesiae” : un texte d’un grand équilibre
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
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Trois ans après la publication en 2007 du Motu Proprio Summorum Pontificum pour permettre la célébration de la forme "extraordinaire" du rite romain, le Vatican a rendu publique ce vendredi 13 mai l'Instruction Universae Ecclesiae, destinée à préciser et à faciliter l'application du Motu Proprio.

Dans une note synthétisant cette Instruction, le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, évoque un texte « d'un grand équilibre », qui entend favoriser « l'usage serein » de la forme extraordinaire du rite romain pour les prêtres et les fidèles « qui en ressentent le sincère désir pour leur bien spirituel ».

Ce document, qui émane de Commission Pontificale « Ecclesia Dei », a été signé de son président le cardinal William Levada, et de son secrétaire, Mgr Guido Pozzo. Il a été promulgué « en vue de garantir la correcte interprétation et la juste application » du Motu Proprio Summorum Pontificum.

« Le document est présenté dans un langage simple et de lecture facile », a commenté le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Après une brève histoire du Missel romain, la finalité du Motu proprio est confirmée autour de trois points principaux : a) offrir à tous les fidèles la Liturgie Romaine dans son usage le plus ancien, considérée comme un précieux trésor à conserver ; b) garantir et assurer réellement, à ceux qui le demandent, l'usage de la forma extraordinaria ; c) favoriser la réconciliation au sein de l'Eglise (cf n. 8).

L’Eglise a besoin d’un rite commun

Lors d’une conférence de presse, le Père jésuite a encore précisé que les deux formes de la liturgie romaine n’étaient pas concurrentes. "Il ne doit y avoir aucune polémique, aucune attitude critique de la part de ceux qui demandent de pouvoir célébrer selon la forme extraordinaire", a-t-il déclaré. Et de conclure que ces derniers ne doivent pas faire l’objet de marginalisation.

Même son de cloche du cardinal Koch intervenant à Rome lors d’un congrès consacré à ce Motu proprio. Le président du Conseil pontifical pour l’Unité des chrétiens, a affirmé que “Entre la liturgie ancienne et la réforme liturgique post-conciliaire, il n’y a pas de rupture radicale mais une continuité de fond”. Et d’ajouter: “On ne peut comprendre le Motu proprio “Summorum Pontificum” de Benoît XVI qu’à la lumière de cette conviction”. Selon le cardinal suisse, le pape “ne comprend pas l’histoire liturgique comme une succession de divisions, mais comme un processus organique de croissance, de maturation et d’auto-purification”. Avec le Motu proprio, le pape a voulu contribuer à la réconciliation au sein de l’Eglise.

Ctb/zenit/apic/imedia/bl

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