« L’UE est aujourd’hui confrontée à des thèmes et des défis qui nécessitent de ses hommes politiques une évaluation attentive et des actions rapides », a déclaré le président de la COMECE, Mgr Adrianus Van Luyn, à l’ouverture des travaux. Il reconnait que si certains défis, comme les turbulences sur les marchés financiers internationaux font désormais partie du quotidien, d’autres « ont pris au dépourvu, comme le vent de renouveau qui a soufflé sur les pays du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord ».
Mais, a-t-il poursuivi, il y a aussi les « défis latents, redevenus explosifs, à la faveur d’un événement imprévu: par exemple le séisme au Nord Est du Japon et la destruction de la centrale nucléaire de Fukushima », qui interpellent sur la manière de « satisfaire les besoins énergétiques de notre monde moderne », sur le « juste équilibre entre sécurité, durabilité, respect de l’environnement et sécurité de l’approvisionnement. »

Le cardinal Antonios Naguib, patriarche de l'Eglise catholique copte d'Egypte, était l'invité de la COMECE
Après avoir présenté ces sujets dans le détail, et avoir déclaré qu’ils auront tous des conséquences « non négligeables » sur les travaux, Mgr Van Luyn a rappelé que « l’Eglise catholique n’a pas de stratégie, de plans d’action ou de réponses toutes faites à ces défis », mais qu’en revanche, « elle peut proposer son aide dans la réflexion et l’élaboration de solutions. »
C’est la raison pour laquelle, des experts et des représentants institutionnels ont été invités à intervenir sur les différents sujets, comme le cardinal Antonios Naguib, patriarche de l’Eglise catholique copte d’Egypte. A noter que pour cette session plénière, Mgr Kockerols étrennait son nouveau statut de représentant belge auprès de la COMECE, en remplacement de Mgr De Kesel. Zénit/P.G.