Les évêques japonais se réuniront d’urgence à Sendai, ce mercredi 16 mars afin de décider les stratégies à mettre en place. Mgr Martin Tetsuo Hiraga, l’évêque de Sendai, le diocèse le plus touché, remercie Benoît XVI pour ses paroles d’encouragement.
Cette tragédie a eu « un fort impact émotionnel sur la société« , explique Mgr Martin Tetsuo Hiraga, évêque de Sendai, le diocèse le plus touché par le séisme et par le tsunami, dans un témoignage emprunt de tristesse accordé à l’agence Fides. Les citoyens sont « exténués et désorientés« , précise-t-il. « La situation est très difficile. Nous ne sommes pas encore en mesure de comprendre l’étendue du désastre. Les nouvelles sont fragmentaires. Mon diocèse est très grand et couvre quatre Préfectures civiles. (…) Nous ne savons pas encore combien de personnes sont mortes, disparues et déplacées. Nous ne savons pas si parmi elles se trouvent des fidèles catholiques. »
« Il est encore difficile de dire ce qui peut se faire, comment aider« , poursuit l’évêque de Sendai. « Des aides et des bénévoles sont en train d’arriver de tout le Japon. L’unité et la bonne volonté de tous est nécessaire. Nous, catholiques, sommes un peu plus de 10.000 dans le diocèse de Sendai, un petit troupeau. Mais nous continuons à prier pour les victimes et nous ferons tout notre possible pour soulager et témoigner le message d’amour du Christ, en ce moment de souffrance. »
Les évêques japonais, informe Mgr Hiraga, se rassembleront ce mercredi 16 mars, à Sendai, dans le cadre d’une réunion d’urgence pour décider les stratégies à mettre en œuvre. « Nous devrons nous conseiller sur les modalités d’action. Entre temps, nous nous en remettons à Dieu et nous demandons la prière de tous les chrétiens du monde. Nous avons reçu le message du Saint-Père, et nous le remercions pour ses paroles qui insufflent courage et espérance. Aujourd’hui, notre mission spécifique est d’aider la nation à lever à nouveau les yeux vers le Ciel et à tenir vivante la flamme de l’espérance. » (CtB/Apic/Fides/PA)