Le métropolite Hilarion Alfeyev, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a reçu le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, en visite à Moscou. Les deux hommes d’Eglise ont discuté de la collaboration entre orthodoxes et catholiques, a informé le Patriarcat moscovite le 15 mars 2011.
Le métropolite Hilarion et le cardinal Koch se sont entretenus des résultats et perspectives de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, des conflits qui opposent orthodoxes et l’Église grecque-catholique ukrainienne et de l’attitude à opposer à la "christianophobie" en Europe et dans d’autres régions du monde.
Le président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, le cardinal Kurt Koch, et le responsable pour les questions extérieures du patriarcat orthodoxe de Moscou, le métropolite Hilarion Alfeyev, discuteront encore du rapprochement catholique-orthodoxe, 20 ans après l'effondrement de l'Union soviétique. Les discussions auront lieu le 19 mars prochain près de Würzburg (Allemagne), lors d'une table-ronde prévue dans le cadre du IVème congrès international « Point de rencontre : Eglise universelle », organisé par l'association catholique Aide à l'Eglise en détresse (AED).
Avant son voyage à Moscou, le cardinal Koch avait expliqué qu’il subsistait des obstacles dans le dialogue avec l’orthodoxie. L’objectif d’un tel dialogue reste l’unité complète de l’Eglise. De l’époque du cardinal Walter Kasper, les relations difficiles entre le Vatican et le Patriarcat russe-orthodoxe s’étaient améliorées. Le métropolite Hilarion a parlé plus d’une fois d’une alliance stratégique entre les deux Eglises.
Actuellement l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe débattent de la question du primat de l'évêque de Rome. Pour Paul VI la question représentait le « plus grand obstacle » à la recomposition de la pleine communion, mais « aux yeux du pape actuel elle constitue une plus grande opportunité pour l'union », a expliqué le cardinal.
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