Le conseil suprême des forces armées, en charge de l’Égypte depuis la démission du président Hosni Moubarak vendredi 11 février, a nommé une commission de juristes chargée d’amender la Constitution dans les dix jours. Mais les coptes ne sont pas d’accord avec sa composition, les chrétiens n’y étant pas représentés, au contraire des Frères musulmans. Pour Naguib Guebraïl, président de l’Union égyptienne pour les droits de l’Homme, cela « nie les principes de la révolution du 25 janvier, pendant laquelle le sang copte et égyptien se sont mélangés« . Une délégation de militants coptes va demander au chef du conseil suprême des forces armées, le maréchal Hussein Tantaoui, d' »inclure des Coptes dans la commission« .