Un docu-spectacle qui pose un autre regard sur les missionnaires, l’engagement et la Flandre.
L’auteur, David Van Reybrouck, romancier, historien, chroniqueur au Morgen, a contracté voici quelques années le virus de l’Afrique. Il a écrit ce récit suite à la rencontre, lors de ses voyages, d’une quinzaine de missionnaires belges, pères blancs, scheutistes, oblats, capucins, salésiens qu’il a longuement interrogés.
Ce docu-spectacle (surtitré en français et anglais) interprété par Bruno Vanden Broecke, a passionné le public flamand en 2007. Comme si son auteur, avait soudain mis le doigt sur un point sensible en laissant parler son personnage: Jo Denecker, 62 ans, missionnaire à Bunia, Lubumbashi et autres lieux du Congo. Un homme heureux, car il a fait un jour le choix du renoncement et de la générosité.
David Van Reybrouck voulait changer la mauvaise image, assez répandue, du missionnaire liée, notamment, au passé colonial. Il explique: «Cette vision caricaturale nie la dimension de l'engagement de ces hommes et femmes. Ma mère me reproche d'être athée, mais, si je ne crois pas en Dieu, je ne suis pas un 'incroyant', je crois dans ces missionnaires. Cela m'intéressait aussi de parler d'une page de la Flandre, lorsqu'elle n'était pas aussi nombriliste qu'aujourd'hui. L'intérêt que Missie suscite en Flandre montre bien qu'une partie de la population reste ouverte, généreuse, solidaire. C'est cette Flandre qui avait nommé le père Damien comme personnalité du siècle."
Du 1er au 5 février 2011 au Théâtre National (spectacle présenté en français)
Du 9 au 13 février au KVS (spectacle présenté en néerlandais)