Dans le cadre de la messe télévisée à Orp-Le-Grand, Cathobel vous ouvre les portes des coulisses de l'organisation et du tournage d'une messe diffusée en Eurovision. Découvrez le ballet technique qui se joue chaque semaine pour amener la messe jusqu'à votre petit écran.
Comment filme-t-on une messe retransmise sur les chaînes nationales ? C’est la question que s’est posée Corentin, notre “Jamy” maison, dans une vidéo à la sauce C'est pas sorcier.
Micro en main, notre reportrice Caroline lui a donné rendez-vous à l'église Saints-Martin-et-Adèle, à Orp le Grand, pour dévoiler en exclusivité les coulisses d’une messe télévisée.
Suivez-les dans cette incroyable machinerie...
Une aventure technologique, spirituelle... et ô combien humaine !
La captation d’une messe mobilise une multitude d’acteurs : équipes de la RTBF, paroissiens, techniciens et prêtres, tous unis pour offrir chaque dimanche une célébration digne de ce nom !
L'arrivée sur les lieux : Caroline, notre Tintin reporter, nous accueille sur le parking de l'église Saints-Martin-et-Adèle d'Orp-Le-Grand. C'est ici que la prochaine messe TV et radio sera enregistrée. "Il y a neuf messes qui sont enregistrées chaque année en Belgique et qui rassemblent 100 000 téléspectateurs chaque dimanche", nous explique-t-elle. Les préparatifs commencent tôt le samedi matin avec l'arrivée de l'équipe technique de la RTBF, qui monte le matériel toute la matinée pour les répétitions de l'après-midi. "Le dimanche matin, place à la répétition générale. Et puis, à 11h00, c'est le direct !"
Les défis de l'organisation : Véronique Herpoel, assistante au service des messes, nous parle de son rôle central : "Mon rôle est surtout de coordonner l'ensemble des messes, de chercher des paroisses qui sont prêtes à accueillir une messe télévisée, de suivre la paroisse, d'être le lien entre la RTBF, France 2 et les paroisses." Elle souligne également l'importance de déstresser chaque acteur, car "une messe télévisée, ça stresse aussi, c'est du direct."
S'adresser aux personnes isolées : L'abbé Pierre Hannosset, responsable du service messe TV et radio pour CathoBel, nous partage sa vision de la messe télévisée : "Faire une messe TV, c'est permettre à des gens qui sont seuls chez eux, en prison, à la maison de repos, en clinique, d'être en lien avec une communauté, de se sentir un peu moins isolés." Il évoque également l'aspect culturel des messes télévisées, en témoigne la splendeur des grandes orgues de l’église : "on veut montrer le beau, le grand, le bien."
Une anecdote Pierre ? "Je suis venu ici pour la première fois il y a 57 ans, puisque c'était le village de mes grands-parents. Quand j'étais enfant, j'assistais aux messes ici, sans me douter qu'un jour, des messes télévisées y seraient filmées."
Les acteurs de l'ombre : Gabriel Moulan, délégué technique à la production de la RTBF, nous explique les défis techniques : "On va aux quatre coins de la Wallonie avec tout notre kit de tournage. À chaque fois, on doit adapter notre dispositif technique en fonction de la disposition des lieux et en fonction de l'espace de l'église dans laquelle on va." Le dispositif technique comprend six caméras robots et une caméra portable, ainsi que des micros pour la chorale. "Et à l'extérieur, évidemment, on est dans des camions où on a tous les outils qui nous permettent de produire la messe."
La préparation de la paroisse : Nadine de Roubaix, membre de l'animation pastorale à Orp, nous parle des préparatifs : "Le plus gros travail au démarrage, c'est de faire le livret de célébration. C'est comme un script de cinéma. Donc tout doit être noté : les mouvements, les déplacements, telle personne à tel endroit, parce que la caméra doit pouvoir savoir ce qu'elle doit filmer." Elle souligne également l'importance de la logistique et de l'accueil des équipes techniques.
Un évènement fédérateur : Le père Michel Beya, curé de la paroisse, salue l’impact local : "Ce n’est pas seulement un événement pour les chrétiens de Orp, mais pour tout le village."
L'accompagnement musical : Pascale Dossogne, organiste titulaire des orgues d'Orp-Le-Grand, nous parle des défis musicaux : "Le tout grand défi, c'est au niveau du timing. 50 minutes pour une messe, c'est assez court. On ne peut pas se permettre, comme dans une messe normale, de déborder un petit peu. Là, on est vraiment tenu à respecter l'horaire à la seconde près."
📌 Toutes les infos sur les prochaines messes TV et radio, ainsi que les homélies, sont à retrouver sur la page : cathobel.be/messes