1700 ans après le Concile de Nicée, les confessions chrétiennes unies dans la prière à Bruxelles
Ce dimanche 15 juin, la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule a accueilli une veillée de prière œcuménique marquant les 1700 ans du Concile de Nicée. Dans une atmosphère solennelle et fraternelle, des représentants des principales confessions chrétiennes de Belgique se sont réunis pour célébrer l’unité de la foi chrétienne autour du Credo de Nicée-Constantinople.
La célébration, organisée en collaboration avec les Églises catholique, orthodoxe, protestante et anglicane, a rassemblé un public attentif pour un temps de prière centré sur la profession de foi issue du concile œcuménique de 325. C’est en effet à Nicée, dans l’actuelle Turquie, qu’avait été rédigée la première grande profession de foi chrétienne, toujours proclamée aujourd’hui dans les liturgies chrétiennes.
Parmi les personnalités présentes figuraient Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, Son Éminence le Métropolite Athénagoras de Belgique, le pasteur Steven Fuite, président de l’Église Protestante Unie de Belgique, le chanoine Jack McDonald, chapelain-président du Comité Central du Culte Anglican en Belgique, et l'abbé Benoît Lobet, doyen de Bruxelles-Centre.
Après des chants invoquant l’Esprit-Saint, une méditation à plusieurs voix sur le Credo a permis d’illustrer la richesse de la foi chrétienne partagée. Le Métropolite Athénagoras a médité sur le Père, le pasteur Fuite sur le Fils, le chanoine McDonald sur l’Esprit-Saint, tandis que l'abbé Lobet a évoqué l’Église comme « unique corps du Christ », rappelant que son unité est un don de l’Esprit au-delà des diversités.
La liturgie byzantine s’est également invitée dans la célébration par un trisagion chanté interprété par une chorale orthodoxe, suivi de la proclamation de l’Évangile.
L’homélie prononcée par Mgr Terlinden a souligné l’appel à « grandir dans l’unité et la fidélité à l’Écriture ». Il a rappelé que les formulations théologiques du Concile, bien qu’inspirées par la philosophie grecque, n’avaient de sens que dans leur enracinement dans l’Évangile : « C’est dans la naissance de Jésus, sa vie, sa mort, sa résurrection que nous contemplons son existence filiale et que nous croyons qu’il est le Fils »
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