Voici pourquoi les responsables de lieux de pèlerinage belges francophones se sont rencontrés


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Voici pourquoi les responsables de lieux de pèlerinage belges francophones se sont rencontrés
Le sanctuaire de Banneux (c) CathoBel/AT
Par La rédaction
Publié le
2 min

Un des participants de la rencontre, qui s'est tenue à Banneux le 7 avril, nous envoie ce compte rendu.

Notre pays, comme tant d’autres, est riche en lieux de pèlerinages. Au fil des siècles, des sanctuaires particuliers ont été construits : ils revêtent une importance souvent bien plus importante que simplement locale.

Il y en a de différentes tailles, des plus petits aux très grands, comme Banneux et Beauraing en Wallonie, Montaigu et Oostakker en Flandre. Certains sont intimement liés à la Vierge Marie, mais d’autres au Christ ou à une figure de saint : St Mutien-Marie, Ste Rita, Ste Julienne du Mont Cornillon… Là, c’est simplement un lieu de prière, avec une porte que l’on veut garder ouverte. Ailleurs, c’est une équipe de bénévoles qui se relaye pour assurer un contact personnel et une écoute bienveillante.

A côté de démarches traditionnelles, bien ancrées dans la vie de certaines paroisses, il y a de plus en plus de visiteurs individuels ou en famille, de ces lieux de prière et d’intercession.

Les évêques, dans la foulée des écrits du pape François sur la dévotion populaire mais aussi du document final du récent Synode, ont entamé une réflexion sur cette réalité de plus en plus importante dans la vie de l’Eglise.

C’est pour les y contribuer que ce 7 avril, des responsables d’une quinzaine de sanctuaires situés à Bruxelles et en Wallonie, se sont réunis à Banneux, grâce à la bienveillante hospitalité de Leo Palm, recteur du lieu.

De fructueux échanges ont eu lieu sur les expériences très diverses de chacun. Voici cependant une constante : il y a indéniablement un fort regain d’intérêt pour ces lieux, par beaucoup de gens en recherche, et notamment des jeunes. Des personnes en grande difficulté, désespérées même, viennent y puiser du réconfort et de l’espérance. Comment au mieux les écouter, les accompagner, les consoler ? L’Eglise se doit d’être présente dans ces « périphéries ».

Les participants ont convenu de se revoir l’an prochain pour continuer leur réflexion et nourrir celle de nos évêques.


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