Formation décanale à Bruxelles Ouest : « L’espérance, la vertu la plus agréable à Dieu »


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Formation décanale à Bruxelles Ouest : « L’espérance, la vertu la plus agréable à Dieu »
Par Vicariat de Bruxelles
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3 min

Formation décanale à Bruxelles Ouest : "L’espérance, la vertu la plus agréable à Dieu"

« L’espérance, la vertu la plus agréable à Dieu » : c’est ce titre, inspiré du Porche du mystère de la deuxième vertu de Charles Péguy, que Mgr Terlinden a choisi pour sa conférence, donnée dans le cadre des formations décanales destinées aux RUP, prêtres, diacres et assistants pastoraux.

Dans cet ouvrage, l’écrivain dépeint l’espérance sous les traits d’une petite fille qui entraîne ses deux grandes sœurs, la foi et la charité. Si la foi et la charité regardent le présent, l’espérance est davantage tournée vers l’avenir.

Intimement liée à la foi, l’espérance chrétienne vise la pleine participation au salut que Dieu a promis. « Si j’espère, c’est parce que je crois en Dieu, en la résurrection du Christ ».

Loin d’être un optimisme naïf, l’espérance diffère de l’utopie d’un paradis terrestre ; elle ne repose pas sur nos propres forces mais dans la réalisation des promesses du Seigneur. Dans cette optique, toutes les œuvres humaines sont à la fois précieuses et relatives car l’espérance va au-delà de nos propres projets et réalisations. Il importe de laisser l’Esprit Saint œuvrer.

L’espérance du salut

L’espérance chrétienne attend le salut pour l’homme dans sa globalité (corps, âme et esprit), pour l’humanité dans son ensemble et pour la création toute entière. Ce salut que nous espérons est déjà inauguré en Jésus-Christ mais son accomplissement et sa manifestation définitive sont encore à venir (Rm 8, 23).

Il convient de toujours se souvenir que la grâce divine est première, qu’elle précède nos efforts humains. Pour autant, elle ne favorise pas l’inaction et l’inactivité. En dirigeant notre regard vers la réalité espérée, l’espérance confère de la force à notre existence, elle donne des ailes à notre foi et notre charité.

« Ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils déploient comme des ailes d’aigles, ils courent sans se lasser, ils marchent sans se fatiguer. » (Is 40, 31)

Si l’espérance ne chasse pas nos craintes, elle nous donne la force d’y faire face en nous unissant au Christ qui a lui-même connu l’angoisse et la mort.

Comment donc nourrir cette espérance ?

Trois chemins peuvent être empruntés : la prière (écoute de la Parole de Dieu, eucharistie, action de grâces pour les germes d’espérance repérés autour de nous…), la fraternité et l’écoute des petits et des pauvres. Accepter nos propres vulnérabilités nous rend plus proche de ceux qui souffrent ; ainsi, le lieu de souffrance devient lieu d’espérance, lieu où vivre.

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