Rebecca Alsberge en visite à la paroisse de Blocry


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Rebecca Alsberge en visite à la paroisse de Blocry
Par Vicariat du Brabant wallon
Publié le
4 min

Le dimanche 5 mai dernier, la communauté paroissiale de Blocry a eu la joie d’avoir la visite de Rebecca Alsberge, déléguée épiscopale pour le Vicariat du Brabant wallon. Huguette Dardenne y était et nous partage un écho de cette visite.

Visite de Rebecca Alsberge

Lors de sa visite, Madame Rebecca Alsberge a assisté aux deux messes dominicales et a partagé le petit déjeuner organisé à cette occasion entre les deux messes. Une belle rencontre informelle, mais tellement chaleureuse et porteuse d’espoirs en ce qui concerne la place des laïcs dans l’Eglise.

Merci Madame Alsberge, pour votre simplicité, votre sens de l’écoute et votre enthousiasme.

Une homélie à deux voix

Ce fut aussi l’occasion d’avoir une homélie à deux voix : celle du P. Charles et celle de Mme Rebecca Alsberge dont nous avons retenu les points d’attention suivants.

Dieu rejoint les humains de bien des manières et ne met pas de frontières (propos du père Charles Delhez)

Bien sûr, l’Evangile est le lieu privilégié de la rencontre avec Dieu. Mais cela étant, l’Esprit souffle où Il veut et là où est l’Esprit, là est Dieu. Ainsi, il peut arriver qu’une personne cherche Dieu sans Le nommer et fasse l’expérience de Celui-ci sans s’y référer.

Quand je cherche Dieu, l’Esprit a déjà soufflé, comme il est dit dans les Actes des Apôtres, pour ceux qui n’étaient pas juifs, mais qui écoutaient la Parole.

Alors n'oublions donc pas que lorsque nous cherchons à annoncer le Christ, Dieu a déjà soufflé sur ceux à qui nous voulons L’annoncer. Et Dieu est impartial : il accueille, quelle que soit la nation, et ne met aucune frontière.

Comme il est à la fois beau et exigeant d’avoir un Dieu qui supprime les frontières et nous demande d’avoir un amour universel. Pierre va jusqu’à accepter que tous soient baptisés et le baptême est la reconnaissance plus explicite de Jésus, c’est aussi percevoir la source de cet amour qui est le Père : Dieu a tellement aimé l’humanité qu’Il a envoyé son fils pour la sauver.

L’Esprit-Saint est ainsi le fleuve d’amour qui coule du cœur de Dieu, qui nous donne Jésus comme modèle : aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés et qu’il nous demande explicitement ou implicitement de vivre et de transmettre.

En conclusion, ne nous braquons pas sur tout ce qui nous sépare et qui met des frontières entre nous. Mais au contraire, malgré nos maladresses dans nos manières d’aimer, essayons de reconnaître et de vivre simplement l’amour : c’est l’essentiel du message du Nouveau Testament.

De l’importance d’Aimer : à la fois simple et difficile (Propos de Mme Alsberge)

Ce n’est pas Saint-Jean qui dira le contraire car le mot « aimer » revient vingt fois dans les textes du jour. C’est dire l’importance que l’évangéliste a voulu y accorder et combien il désirait nous faire passer le message.

Et si aimer peut sembler simple in abstracto, il en va autrement dans le concret de nos vies où aimer peut parfois se révéler tellement compliqué à mettre en pratique.

Demandons dès lors la grâce de l’amour qui va rejoindre l’autre là où il est. Et pour cela, laissons Dieu demeurer en nous, restons avec Lui pour à notre tour demeurer avec l’autre et le rejoindre dans ce qu’il est en train de vivre.

Car demeurer permet de mieux « connaître », à savoir au sens biblique, m’arrêter, te regarder, t’écouter, percevoir des éléments de qui tu es pour mieux t’aimer.

Heureusement, j’ai, sur ce chemin de l’amour, une force qui m’habite : je suis d’abord moi-même inconditionnellement aimé et quand c’est compliqué, je fais confiance à cet amour et je laisse l’Esprit agir.

Nous pouvons aussi lire les textes de l’Ancien Testament pour nourrir notre chemin d’aujourd’hui car ils parlent de notre pâte humaine (les enfants qui partent et qui viennent, les séparations, les luttes fratricides…), mais ils sont aussi la trace de l’alliance que Dieu veut conclure avec nous.

Huguette Dardenne

Homélie à deux voix par le père Charles Delhez et Rebecca Alsberge, déléguée épiscopale pour le Vicariat du Brabant wallon

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Madame Rebecca Alsberge a aussi visité l’unité pastorale de Tubize et de Walhain

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