Le 14 avril dernier, c’était l’inauguration du chœur rénové à l’église Sainte-Gertrude de Tubize. A cette occasion, Rebecca Alsberge, déléguée épiscopale pour le Vicariat du Brabant wallon, a pris la parole à partir des textes de la liturgie du dimanche. Retour sur cette expérience joyeuse d’Église.
L’église, lieu de rassemblement
Le 14 avril marquait à Tubize la réouverture du chœur de l’église Sainte-Gertrude après rénovation, en présence de l’échevine des cultes. Ce projet porte une belle dimension communautaire. En effet, les paroissiens ont pu s’engager financièrement pour la restauration du chœur en subventionnant une dalle. Elles portent en-dessous le nom des contributeurs.
Une belle image de l’Église, comme bâtiment et comme communauté qui se rassemble autour d’une construction commune.
Une co-construction aussi spirituelle
Cette co-construction s’exprime dans le domaine matériel, par exemple ces églises, lieux de vie de nos communautés et dans lesquelles nous investissons. Elle s’exprime aussi dans des mises en commun plus spirituelles, comme par exemple un partage biblique.
C’est ce qu’a expliqué Rebecca Alsberge, déléguée épiscopale pour le Brabant wallon, invitée à partager pendant la messe son interprétation des textes de la liturgie :
« À travers la parole que je vous adresse ce matin, je vais laisser résonner les textes du jour. Je les ai lus en me demandant ce que les textes pouvaient me dire et nous dire pour aujourd’hui. Travail intéressant pour chacun de nous en fait, les prêtres bien sûr, cela fait partie de leur mission, mais aussi chacun de nous comme chrétien, peu importe les connaissances bibliques ou théologiques que nous avons. » Rebecca Alsberge
En la nommant déléguée épiscopale pour le Vicariat du Brabant wallon, notre archevêque lui a aussi confié la mission d’encourager les baptisés dans leur chemin de foi.
Une exhortation à être témoin de la bonne nouvelle de la Résurrection
Dans sa lecture des textes, Rebecca Alsberge a mis en lumière trois points clés :
- La nécessité de se laisser toucher. Dieu veut pour nous la vie. Dans chacun des textes de la liturgie du 14 avril, il est question de pardon des péchés, de remise des fautes. Dans l’évangile, Dieu visite ses disciples et leur donne d’expérimenter sa résurrection, cette vie nouvelle, par tous leurs sens.
« Il se laisse voir, entendre, toucher, il mange, il respire. Dieu veut nous saisir dans toutes les dimensions de notre vie. C’est toute l’humanité dans sa richesse et les humains dans tous les aspects de leur vie que Dieu veut toucher.» Rebecca Alsberge
- Ensuite, nous avons à mettre des mots sur cette expérience qui nous touche. Qu’est-ce qui fait que mon cœur est brûlant ? C’est ce que font les disciples d’Emmaüs après que Jésus les a quittés. Rebecca Alsberge note avec humour que cette mise en mot peut prendre son temps :
« Notons qu’il faudra 50 jours à Pierre et aux apôtres pour oser une parole.» Rebecca Alsberge
- Enfin, la troisième clé que propose Rebecca est de cheminer en communauté:
« C’est avec d’autres que ce chemin personnel, peut se vivre, avec d’autres qu’il s’ajuste, soutenu par d’autres, soutenant les autres.» Rebecca Alsberge
Comment notre communauté rayonne-t-elle, partage-t-elle cette bonne nouvelle qui rend nos cœurs brûlants ?
Retrouvez le texte complet de l’exhortation de Rebecca Alsberge.
La journée festive s’est terminée par un repas partagé, avec notamment tous les prêtres et animatrice pastorale de l’unité pastorale. « Quelle joie d’avoir accueilli Rebecca comme déléguée épiscopale et de voir que notre Église bouge » s’est félicité Alain de Maere, doyen de Tubize et adjoint de Rebecca Alsberge.
Pour en savoir plus
Le site internet de l’unité pastorale de Tubize
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