Comme chaque année, dans le courant du mois de janvier, les Chanteurs à l'étoile ont été reçus au Parlement germanophone. La réception a eu lieu en présence, notamment, de son président Karl-Heinz Lambertz, du vicaire épiscopal Emil Piron mais aussi de la responsable nationale allemande des petits Chanteurs à l'étoile.
Les Chanteurs à l'étoile sont une action de solidarité proposée par Missio aux enfants pendant la période de Noël et de l’Épiphanie. Cette tradition remontant au Moyen-Âge existe dans près de 140 pays, elle a surtout pris racine chez nos voisins allemands où elle est reconnue depuis 2015 comme patrimoine immatériel de l’humanité en sa qualité de plus grande opération de solidarité menée par des enfants.
Des petits Chanteurs mis à l'honneur au Parlement
Tous les ans, des paroisses de la région germanophone forment ainsi des groupes de Chanteurs qui vont sonner aux portes pour chanter, inscrire sur le portail des maisons la bénédiction 20* C+M+B+23 (les trois lettres sont l'acronyme d'une expression latine "Christus mansionem benedicat", à traduire par "Que Jésus bénisse cette maison) et aussi récolter des fonds. Cette année, Mission a proposé de soutenir les enfants indonésiens et leur besoin de sécurité.
"Depuis de nombreuses années, les groupes de Chanteurs à l'étoile sont invités au parlement par le président, nous explique Lothar Klinges, prêtre de l'UP de Bütgenbach, sur l'exemple de ce qui se fait en Allemagne où les enfants sont reçus par le chancelier et le président."
Un groupe par Unité Pastorale est donc invité à rejoindre le Parlement le mercredi suivant les vacances de Noël pour chanter et expliquer son action de solidarité.
Lors de cette réception qui s'est tenue le 11 janvier dernier, le président du Parlement, Karl-Heinz Lambertz a pris la parole, mais aussi le vicaire épiscopal pour la région germanophone, Emil Piron, ainsi que la responsable nationale allemande des petits Chanteurs à l'étoile dont la centrale se trouve à Aix-la-Chapelle.
Dans son discours, Emil Piron a surtout remercié les accompagnateurs adultes qui aident ces quelques 1000 enfants entre 8 et 14 ans à perpétuer cette tradition.
Sophie DELHALLE