Pour suivre les recommandations des scientifiques, et préserver la diversité écologique de la planète, voici quelques idées pour des repas sans viande, mais pas sans saveur !

Il y a quelques jours, l’Université de Cambridge communiquait les résultats d’une étude montrant l’impact d’une baisse de consommation carnée une fois par semaine. En faisant allusion au vendredi où les catholiques ne mangent habituellement pas de viande, « même un petit changement de régime alimentaire de la part d’une minorité de catholiques britanniques a eu des effets bénéfiques importants sur l’environnement« .
👉 Découvrez le compte-rendu complet dans cet article: « le Pape est invité à restaurer les vendredis sans viande »
1ère idée reçue: remplacer par le poisson
Pour le Carême, et plus généralement tous les vendredis, certains catholiques ont pris l’habitude de choisir un plat de poisson en remplacement de la viande qu’ils ne mangent pas. Selon la tradition chrétienne, le poisson représentait un mets plus simple, et aussi abordable, pour se nourrir chaque vendredi.
Dans ce cas, la personne qui prépare le repas peut veiller à présenter l’assiette de manière distrayante et colorée, en jouant sur les textures et les volumes. Ainsi tous ceux qui goûteront au plat ne feront pas « une tête de carême », selon l’expression biblique.
Proposition de recettes, extraite de La cuisine des monastères (sur KTO)
2ème idée: tabler sur les légumes
Il est tout à fait envisageable, pour un ou deux repas par semaine, de se passer de viande et de poisson. Le repas sera alors confectionné en fonction des besoins alimentaires de chacun en puisant dans les catégories légumineuses (pois chiches, lentilles, soja, haricots, pois, etc.), sans oublier pâtes et riz.
Proposition de recettes, extraite de La cuisine des monastères (sur KTO)
Troisième idée: le jeûne
Sans excès, il est aussi louable de choisir de ne pas manger, ou tout au moins de se contenter d’un simple bol de riz, pour un repas par semaine. D’où vient d’ailleurs cette tradition du « bol de riz », symbole du partage et de la solidarité ? Juste après la guerre, cet aliment est devenu un produit de consommation courante à un prix très accessible. C’est aussi la nourriture de base dans de nombreux pays dans le monde, notamment ceux qui souffrent de la plus grande pauvreté. Se contenter d’un bol de riz permet de se mettre dans la peau de ces personnes affamées.
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