Ingénieur électronicien de formation, ancien recteur de la KULeuven, André Oosterlinck reste toujours un interlocuteur de premier rang en matière d’enseignement et de recherche scientifique. Mais les politiques sont également friands de ses conseils, toujours judicieux. Dimanche a rencontré cet homme à l’énergie débordante. A 76 ans, il préside notamment cinq entreprises issues de la recherche universitaire.

André Oosterlinck a été recteur de la KULeuven pendant dix ans. De 1995 à 2005, deux mandats de cinq ans. Cet ingénieur de haut vol a un avis sur tout. Son analyse est toujours fine. Visionnaire, déterminé, pragmatique, André Oosterlinck est doté d’un tempérament d’acier. La retraite venue, il s’attendait à couler des jours paisibles en compagnie de son épouse: prendre du bon temps pour parcourir le monde et découvrir ses jolis recoins. Le décès de sa femme, fin octobre 2021, l’en a empêché.
Aujourd’hui, l’ancien recteur que l’on avait baptisé le « CEO de la KULeuven », reste toujours aussi actif, sur plusieurs fronts en même temps.
Vous avez aimé ces années où vous étiez recteur de la KULeuven. Qu’est-ce qui vous a le plus satisfait?
La diversité des fonctions m’a beaucoup plu. J’ai été vice-recteur puis recteur de l’université de Leuven de 1995 à 2005. Dix ans de suite, c’est une tranche de vie. En même temps, j’ai fondé et présidé l’Associatie KULeuven, une association d’établissements de l’enseignement supérieur dans 23 villes flamandes et à Bruxelles. J’ai fondé, avec le recteur de l’université de Leiden aux Pays-Bas, le réseau LERU (League of European Research Universities). Il s’agit d’un réseau de partenariat de plus de vingt universités de haut niveau en Europe. Enfin, j’ai créé un réseau d’hôpitaux rattaché à l’UZ Leuven. Je l’ai fait en collaboration avec le vice-recteur Guy Mannaerts qui présidait l’hôpital universitaire à ce moment-là. En 1997, pendant mon premier mandat rectoral, j’ai réorganisé l’UZ Leuven qui était en proie à des difficultés diverses. L’UZ est devenu l’hôpital universitaire que l’on connaît, unanimement apprécié. Une politique d’investissement a été menée. Nos priorités ont toujours été la qualité des soins et le confort des patients.
Propos recueillis par Jacques HERMANS

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