Te Deum du 21 juillet: l’espérance malgré la distance


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Te Deum du 21 juillet: l’espérance malgré la distance
La famille royale belge
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
3 min

Comme le veut la tradition, c’est le Te Deum qui a marqué le début de la fête nationale belge de ce 21 juillet. Mais cette année, suite aux mesures sanitaires prises contre le COVID-19, le déroulement de la cérémonie a quelque peu été chamboulé.

Mgr Guy Harpigny

Célébrée au sein de la Cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles par Monseigneur Guy Harpigny, toute la cérémonie a été consacrée à la pandémie actuelle. L’évêque de Tournai a d’ailleurs tenu à souligner « les efforts extraordinaires du personnel médical et du personnel soignant » qui nous « soulagent dans cette épreuve ».
Si comme le veut la tradition le roi Philippe, la reine Mathilde et leurs quatre enfants étaient présents, la Cathédrale qui voit chaque année son édifice se remplir d’un millier d’invités était bien vide. Une centaine seulement a assisté à la cérémonie afin d’éviter tout risque de propagation du virus. Notons par exemple la présence de notre première ministre Sophie Wilmès et d’autres membres du gouvernent belge. Tous masqués, évidemment.

La famille royale belge

En hommage aux nombreuses victimes du Covid-19, mais également à toutes ces personnes qui contribuent chaque jour à lutter contre la pandémie, 3 minutes de silence ont été observées au début du Te Deum.
D’ailleurs il n’y a pas qu’entre les murs de la Cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles que ces minutes de silence ont été respectées. Suite à une demande du Ministère de l'Intérieur, les églises de Belgique ont été invitées à débuter leurs célébrations par ce temps de recueillement ainsi qu’à faire sonner les cloches à 10h. Une demande bien entendue et mise en pratique aux quatre coins de la Belgique. Comme à la Cathédrale Saint-Paul à Liège, dont le Te deum était célébré par Mgr Delville. De même qu’à Namur, où les cloches de la Cathédrale Saint-Aubain ont résonné avant la prise de parole de Mgr Warin.

D'ailleurs, quand il s'agit de célébrer le Te Deum, les églises des villes et villages du pays ne sont pas en reste, comme cela a été le cas à Wavre.

Oeuvre "Origami for Life"

Enfin, retournons dans l’édifice bruxellois qui était spécialement empli de couleurs, grâce à l’œuvre du designer Charles Kaisin - « Origami For Life ». Composée de milliers d’origamis colorés pliés par les belges ces derniers mois, cette gigantesque œuvre d’art - représentant un oiseau géant, symbole de la liberté - s’est envolée et s’est posée ce 21 juillet à l’entrée de la Cathédrale.

Un Te deum fort différent donc, mais pas pour autant moins touchant.

N.C.

Crédits photos: Anne Perier, chargée de communication du Vicariat de Bruxelles

Oeuvre "Origami fort Life"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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