Le père Andrew Belevendiram nous écrit de son diocèse situé à Salem en Inde. En ces temps tourmentés par la pandémie qui touche tout un chacun, cet homme de foi attire notre attention sur la situation sanitaire de deux écoles primaires. On trouve dans la paroisse de Thiruchengode, dans le sud de l’Inde, deux établissements scolaires totalement gratuits pour les familles les plus pauvres de la région. Le Sacré-Cœur et la Petite Fleur accueillent ensemble plus de 700 élèves. Ces deux écoles ont été créées par des pères missionnaires français dans les années 70. Le diocèse de Salem a développé les infrastructures depuis lors. L’Etat finance le salaire des enseignants, mais pose des conditions à l’activité de chaque établissement. Ces deux écoles ne possèdent pas de blocs sanitaires conformes aux exigences édictées. Les garçons et les filles partagent les mêmes latrines rudimentaires, et les professeurs ne possèdent pas de toilette séparée. En cette période où l’importance de l’hygiène nous est sans cesse rappelée, de telles conditions sont à proscrire. Il est absolument nécessaire pour ces deux établissements d’offrir des blocs sanitaires fonctionnels et d’abolir toute promiscuité. Le père Andrew a déjà reçu quelques devis et la construction de chaque bloc comprenant huit toilettes coûterait environ deux mille euros. Il ne s’agit pas là d’exigences futiles mais du confort minimum pour chaque élève de ces établissements scolaires.
Améliorer les conditions d’hygiène à Tiruchengode
Partager