Le 17 novembre 2019 aura lieu la troisième journée mondiale des pauvres, initiée par le pape François à la suite du Jubilé de la Miséricorde. A cette occasion, Notre-Dame de Banneux sera mise à l’honneur au Vatican.
Cette troisième édition de la journée mondiale des pauvres, fixée par François fixée lors de l’avant-dernier dimanche de l’année liturgique, se tiendra donc le dimanche 17 novembre. Et la Vierge des pauvres, Notre-Dame de Banneux, sera mise à l’honneur dans la basilique Saint-Pierre de Rome lors de la célébration eucharistique de 10h, en accord avec le pape et le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, présidé par Mgr Rino Fisichella. Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, l’abbé Heinz Schneider, Marlene Kohnen et Fabian Delarbre, cérémoniaire du sanctuaire, y représenteront le sanctuaire de Banneux. Mgr Delville concélébrera la messe avec le pape François.
Ensuite, le sanctuaire de Banneux offrira au Saint-Père trois statues de la Vierge des Pauvres: une de 65 cm en bois comme cadeau personnel pour le pape, une plus grande de 1,35 m que François pourra donner à un quartier pauvre de Rome, d’Argentine ou d’ailleurs et la troisième, également de 1,35 m, sera placée à l’autel de la Confession de la Basilique St-Pierre pour les journées mondiales des pauvres. A cette occasion, Mgr Delville invite les paroisses de son diocèse à bien célébrer cette Journée mondiale des pauvres par des initiatives diverses, dans l’animation de la liturgie et dans l’accueil des pauvres dans nos communautés.
Besoin d’amour
Rappelons que dans son message intitulé « L’espérance des pauvres ne sera jamais déçue », rédigé à l’occasion de cette Journée mondiale des pauvres et publié en juin dernier, François avait rappelé les nombreuses formes de nouveaux esclavages auxquelles sont soumis des millions d’hommes, de femmes, de jeunes et d’enfants. « Chaque jour, nous rencontrons des familles contraintes de quitter leurs terres pour chercher des moyens de subsistance ailleurs ; des orphelins qui ont perdu leurs parents ou qui en ont été séparés violemment pour être exploités brutalement ; des jeunes à la recherche d’une réussite professionnelle, qui se voient refuser l’accès au travail en raison de politiques économiques aveugles ; des victimes de nombreuses formes de violence, de la prostitution à la drogue, et humiliées au plus intime. De plus, comment oublier les millions d’immigrés victimes de tant d’intérêts cachés, souvent instrumentalisés à des fins politiques, à qui la solidarité et l’égalité sont refusées ? Et tant de personnes sans abri et marginalisées qui errent dans les rues de nos villes ? », écrivait-il.
Et de poursuivre: « Les pauvres ont avant tout besoin de Dieu, de son amour rendu visible par des personnes saintes qui vivent au côté d’eux, lesquelles, par la simplicité de leur vie, expriment et font émerger la force de l’amour chrétien. (…) Les pauvres ont besoin de nos mains pour se relever, de nos cœurs pour ressentir à nouveau la chaleur de l’affection, de notre présence pour vaincre la solitude. Ils ont simplement besoin d’amour. »
François conclut son message en précisant que la condition, « pour que les disciples du Seigneur Jésus soient des évangélisateurs cohérents », est de semer des signes tangibles d’espérance. « A toutes les communautés chrétiennes et à tous ceux qui ressentent l’exigence d’apporter espérance et réconfort aux pauvres, je leur demande de travailler pour que cette Journée mondiale renforce chez beaucoup, la volonté de collaborer efficacement afin que personne ne se sente privé de proximité et de solidarité ».
J.J.D.