Madagascar fait partie des cinq pays les plus pauvres dans le monde, 75% de la population vit sous le seuil de pauvreté avec moins 1,30 $ par jour. Les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche emploient la grande majorité des Malgaches et contribuent à presque un tiers du PIB. Alors que le pays possède des ressources naturelles incroyables, la population n’en profite pas. Le père Pédro Opeka, ce père lazariste, œuvre depuis vingt-cinq ans à Madagascar. Il est né à Buenos Aires, il est aujourd’hui âgé de 69 ans. Le père Pedro avait pour ambition « de sortir les vivants de l’enfer » en parlant des milliers de personnes cherchant dans les monceaux d’ordures. En 1989, il a alors créé l’association humanitaire Akamasoa (« les bons amis » en malgache) pour venir en aide aux plus pauvres sans les assister. Grâce à toutes les bonnes volontés et une longue chaîne de solidarité internationale, dix- huit villages sortiront de terre entre 1989 et 2014, chacun possède son école, son dispensaire et une structure sportive. Pour intégrer un centre d’accueil, puis un village, chaque personne doit démontrer sa motivation pour s’en sortir, il doit faire preuve de ses compétences au travail et de son respect des règles. Fin 2016, la production agricole, de riz essentiellement, qui est l’aliment de base de la population, a été frappé d’une très forte sécheresse près de 850 000 personnes ont souffert du manque de nourriture. Un enfant sur deux, âgé de moins de 5 ans, souffre de malnutrition chronique. Le centre d’accueil a dû être agrandi, 13500 enfants y sont pris en charge. Il faut parcourir 4 kilomètres pour aller chercher de l’eau potable. Les habitants des différents villages patrouillent pour garantir la sécurité afin d’éviter les vols, l’introduction de drogue et l’apparition de prostitution dans ces oasis de paix. Cette année, 20000 arbres seront plantés et 3 puits seront forés. Nous pouvons participer à ce développement.