Le Pape François a réitéré son soutien dans la prière aux parents de Charlie Gard qui abandonnent la lutte judiciaire pour maintenir leur bébé de 11 mois en vie.
Charlie Gard souffre d’une maladie neurodégénérative rare réputée incurable qui l’empêche de respirer sans assistance. Les parents de Charlie menait un bras de fer judiciaire contre l’hôpital londonien Great Ormond Street Children’s (Angleterre), qui préconisait de débrancher les machines d’assistance respiratoire. Mais ce lundi 24 juillet, les parents du bébé ont annoncé devant la Haute Cour de Londres abandonner leur combat parce qu’ « Il n’est plus dans l’intérêt de Charlie de poursuivre le traitement », a déclaré leur avocat Grant Armstrong. Dans l’attente d’un possible transfert, Charlie a souffert d’atrophie musculaire grave qui a provoqué des dégâts irréversibles pour ses muscles, a expliqué l’avocat devant le tribunal.
Dès le début de la médiatisation du cas de Charlie, le pape François avait exprimé son soutien aux parents « souhaitant que l’on ne néglige pas leur désir d’accompagner et de soigner leur enfant jusqu’au bout » (2 juillet). Il avait également été question d’accueillir l’enfant à l’hopital Bambino Gesù de Rome.
Les parents de Charlie avaient saisi toutes les instances possibles pour sauver leur petit garçon ; la Haute Cour de Londres, la Cour d’appel, la Cour suprême, et enfin la Cour européenne des droits de l’Homme. Cette dernière a rejeté le 27 juin leur demande d’emmener leur enfant aux Etats-Unis, pour y être soigné dans un établissement qui leur proposait un traitement expérimental.
« Le pape François prie pour Charlie et pour ses parents et se sent particulièrement proche d’eux en ce moment d’immense souffrance ». Tel est le message transmis par le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Greg Burke, lundi 24 juillet en fin de journée.
Avant de connaître le jugement du Tribunal de Londres – qui devait tomber le 25 juillet-, Connie Yates et Chris Gard ont donc pris la décision la plus difficile de leur vie : laisser partir leur enfant. Mais pas en vain. Ils vont créer une fondation pour aider d’autres parents dans la même situation qu’eux.
SD