Réunis en assemblée plénière du 10 au 20 octobre 2016, les évêques ghanéens lancent un appel au maintien de la paix, à moins de deux mois de l’élection présidentielle. « Nous ne voulons pas être des réfugiés chez nos voisins », a affirmé Mgr Joseph Osei-Bonsu, président de la Conférence épiscopale.
« Rappelons-nous chaque instant, que nous n’avons qu’un seul pays qui s’appelle Ghana et qui est aussi notre maison », a poursuivi l’évêque de Konongo-Mampong (centre). Il a rappelé que les Ghanéens ne souhaitent pas subir l’expérience de la violence politique « avant, pendant et après les élections » du 7 décembre 2016. « Les conséquences de cette violence sont bien connues, souligne l’évêque, ce sont des pertes en vies humaines, la perte de biens précieux, la peur, les déplacements de populations. »
Quatre candidats participeront à l’élection présidentielle au Ghana, début décembre. La commission électorale a écarté douze autres candidatures pour non-conformité de leur dossier. Le président sortant, John Dramani Mahama, fera face au leader du principal parti d’opposition, Nana Akufo-Addo. Chaque candidat doit débourser 50.000 cedis (environ 12.500 francs) pour se présenter à l’élection. La somme suscite une certaine animosité. Des partis d’opposition ont porté plainte contre la commission électorale et le gouvernement, estimant que le coût était « arbitraire », mais un tribunal a débouté leur demande.
Cath.ch