Une fusillade meurtrière a fait 50 victimes à Orlando, en Floride, aux Etats-Unis dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin 2016. Il s’agit de la plus grave fusillade de l’histoire des Etats-Unis et du pire attentat depuis le 11 septembre 2001. Une cinquantaine de personnes a également été blessée dans cette attaque qui a frappé une boîte de nuit fréquentée par la communauté homosexuelle. L’assaillant, un Américain d’origine afghane, a été tué dans les échanges de tirs avec la police. L’attaque a été revendiquée par l’organisation terroriste Etat islamique.
Le Saint-Siège a condamné cette attaque très meurtrière. Dans un communiqué, le directeur de la salle de presse, le père Federico Lombardi, dénonce un «terrible massacre qui a suscité chez le pape François et chez chacun de nous des sentiments très profonds d’exécration et de condamnation, de douleur, de trouble devant cette nouvelle manifestation d’une folie meurtrière et d’une haine insensée». Il a ajouté que «le pape François s’unit dans la prière et dans la compassion à la souffrance indicible des familles des victimes et des blessés et il les confie au Seigneur afin qu’ils puissent trouver du réconfort. Nous souhaitons tous que les causes de cette violence horrible et absurde, qui trouble profondément le désir de paix du peuple américain et de toute l’humanité, puissent être déterminées et combattues efficacement et au plus vite».
Dans le monde, plusieurs pays ont apporté leur soutien aux Etats-Unis. Parmi eux, le président français, François Hollande ou encore le Premier ministre italien, Matteo Renzi.
«Aucun acte de terreur et de haine ne peut changer qui nous sommes», a affirmé le président américain, dans une allocution en direct depuis la Maison Blanche dimanche soir. Barack Obama a estimé que «le FBI avait bien fait d’ouvrir une enquête pour terrorisme». Il a également ordonné que les drapeaux sur tous les bâtiments fédéraux soient mis en berne en hommage aux victimes.
MK/SB (Radio Vatican)