Entre Pentecôte et Trinité, comme presque tous les ans maintenant, les Frênes à Warnach (près de Bastogne) ouvrent leur frondaison à quelques artistes dont les œuvres (peintures, sculptures) traduisent dans leurs chemins propres les mystères, les questions, les beautés et les souffrances éprouvées. Six artistes sont au cœur de l’expo de cette année.
Sabine de Coune, Guy Fagny, Marie Hillevaert, Marie-Paule Meunier, André Maquet et Evangeli Papavassilliou sont les six artistes retenus cette année par la communauté des Frênes (province du Luxembourg) pour ce traditionnel rendez-vous culturel. L’exposition sixtine, sous les voûtes ardennaises, est à découvrir et à contempler comme des traversées exprimées dans des modalités et des tonalités qui sont chaque fois comme des fenêtres ouvertes sur les univers et sur les êtres.
Des artistes aux parcours et aux inspirations différentes
Sabine de Coune (d’Assenois) est l’une des artistes de la prochaine expo. Elle revient en habituée des lieux avec ses personnages sortis vivants et vrais de l’univers biblique et de l’expérience pascale.
Evangeli Papavassilliou (de Carlsbourg) va faire vibrer les murs et soulever les toits avec ses œuvres souvent monumentales et gonflées de couleur. Il a peu exposé dans la province de Luxembourg; il est très connu en France, aux USA et en Italie. Né en Grèce, il est marqué par la spiritualité orthodoxe de ses ancêtres et par la misère des ouvriers de la mine. ''Son œuvre est un véritable souffle de l’âme et un clin d’œil de la mort en vie.''
Guy Fagny (d’Etalle) traduit, quant à lui, son univers-question. ''Ses travaux résolument contemporains tentent de provoquer la résistance nécessaire pour qu’enfin l’être humain soit considéré d’un commun accord universel.''
Marie Hillevaert (de Lahamaide-Tournai) dans une gamme très colorée d’icônes contemporaines fait transpirer ses toiles et ses panneaux d’œuvres apparemment naïves dans lesquelles se disent des bonnes nouvelles et des nazareth.
Marie-Paule Meunier (de Havelange) délivre une collection de sculptures qui dévoilent son désir de donner vie à la Terre, mère nourricière, dans une énergie de communion et d’abandon.
André Maquet (de Bercheux), peintre, s’est exprimé lors des précédentes éditions notamment à travers ses ''Ichtus'' (poissons) déclinés à l’infini comme autant de signes à relire pour retendre dans nos vies des toiles d’espérance. Cette année, André Maquet crée la surprise avec ses figures mariales et angéliques.
Les détails de cette expositions figurent sur le site du diocèse de Namur