
Par cette belle journée d’automne, une centaine de personnes avaient répondu à l’invitation des Pèlerinages Namurois. Il y a les habitués de ce moment de retrouvailles mais aussi ceux qui découvrent. Pour la plupart, ce sont ceux qui au cours de la saison ont, avec bonheur, vécu un premier pèlerinage. La journée débute avec une célébration mariale confiée à l’abbé André Haquin sur le thème: « Marie, mère des croyants ».
A partir de trois extraits de l’exhoration apostolique du pape François « la joie de l’Evangile », le prédicateur invite à la méditation et interpelle: « L’Evangile est-il source de joie pour nous? », « Sommes-nous heureux de témoigner de la joie du Christ dans le monde? » « L’Eglise est invitée à sortir pour aller à la rencontre des hommes et des femmes de notre temps. Demandons à Dieu de devenir ses témoins. » Autant de questions, de réflexions qui poussent chacun à s’interroger sur son propre fonctionnement en tant que chrétien, sur la force de son témoignage.
L’abbé Haquin n’en reste pas là. Dans l’homélie, il poursuit: « Jésus invite ses disciples à être missionnaires. Pourquoi hésiter puisque c’est témoigner d’un grand bonheur? Pourquoi douter puisque Jésus nous dit: ‘Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde’? »
L’abbé Haquin n’en reste pas là. Dans l’homélie, il poursuit: « Jésus invite ses disciples à être missionnaires. Pourquoi hésiter puisque c’est témoigner d’un grand bonheur? Pourquoi douter puisque Jésus nous dit: ‘Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde’? »
Le repas arrive à point non seulement pour reprendre des forces mais aussi pour partager un moment entre pèlerins; entre ceux qui sont passés par la cité mariale mais aussi par Lisieux, la Terre Sainte…
En l’absence des évêques, c’est l’abbé Bayet, président des Pèlerinages Namurois qui a présidé, à 15h, la célébration. Jour de la saint François d’Assise, l’abbé Goffinet ne pouvait manquer d’en parler en accueillant les participants: « Saint François est un exemple de la protection que nous devons accorder à ce qui est faible… Nous sommes appelés à vivre en harmonie avec Dieu, avec la nature et avec les autres. »
Dans sa très belle homélie, l’abbé Goffinet rappelle que François d’Assise est une figure qui a traversé les siècles et qui reste une référence aujourd’hui. Il a longtemps cherché le sens de la vie et c’est dans la petite chapelle de San Damiano que le Christ s’adresse à lui et lui demande de réparer son église (Eglise?) en ruine. Et François devient maçon. Mais la rencontre décisive est celle du lépreux qu’il va soigner. Le lépreux, c’est celui qui n’existe pas, qui n’a pas de place dans la société. A partir de ce moment, avec ses premiers disciples, François va annoncer l’amour d’un Dieu qui s’est fait proche en la personne de Jésus. C’est pour cela que le saint va créer la première crèche à Greccio, pour montrer à quel point Dieu s’est fait proche des hommes, de cette humanité qu’Il aime et dont Il a besoin. François a la préoccupation du respect de la nature (Loué sois-tu Seigneur pour tout ce que Tu mets à notre disposition), mais aussi du respect des plus pauvres. Par sa rencontre, sans arme, avec le Sultan, en pleine croisade, François montre l’ouverture à l’autre différent. Le pape reprend cette préoccupation en disant que c’est ensemble que nous devons ouvrir les chemins de paix. Pour conclure, l’abbé Goffinet dit encore: « la Bonne Nouvelle est entre nos mains et elle permet à des hommes et des femmes d’aujourd’hui de trouver un sens à leur vie. »
C.B. et B.T.
C.B. et B.T.