Durant quatre jours de compétition, plus de 1.200 jeunes issus de 59 pays se sont affrontés à l’occasion du Mondial des métiers. Parmi eux, vingt-deux Belges dont six ont su tirer leur épingle du jeu.
Organisé tous les deux ans, le Mondial des métiers est une belle manière de remettre les métiers manuels et techniques sur le devant de la scène. Cette année, la compétition avait lieu à Sao Paulo, au Brésil, et concernait une quarantaine de «disciplines». La Belgique s’est présentée à cet événement avec 22 participants. Six d’entre eux en sont revenus avec des résultats au-dessus de la moyenne, ce qui leur a valu un médaillon à défaut de médaille réservée aux meilleurs. Il s’agit d’Amélie Gillet (Namur, peinture et décoration), William Denayer (Namur, service en salle), Robin Haquenne (Namur, cuisine), Leroy De Ryk (Flandre orientale, soudage), Antoine Pernuit (Luxembourg, charpente) et Matthieu Deneffe (Luxembourg, menuiserie). Un résultat meilleur qu’il y a deux ans à Leipzig.
Mis à rude épreuve pendant quatre jours, ces jeunes ont donc dû faire parler leurs compétences mais aussi leur faculté à rester concentré et à gérer le temps, ce qui fut le plus difficile de l’avis général des participants. Bref, une occasion idéale pour se surpasser, comme un athlète le ferait pour un rendez-vous comme les jeux olympiques.
Le niveau de ce Mondial des métiers était très élevé et la concurrence féroce. D’autant plus que les candidats n’avaient pas tous le même niveau de formation. Certains avaient trois ou quatre ans d’expérience en plus. Dans ce contexte, l’encadrement belge estime que les résultats obtenus par la Belgique sont très satisfaisants.
P.G. (avec La Libre Belgique)