Le burn-out, c’est pas du cinéma!


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Le burn-out, c’est pas du cinéma!
Par La rédaction
Publié le
2 min

burn-outLe burn-out vient d'être reconnu pour la première fois par la législation belge. A partir du 1er septembre, les employeurs vont devoir veiller à préserver leurs employés de tout stress.

Symptômes émotionnels, irritabilité, colère, trous de mémoire, démotivation, paranoïa… Si vous avez déjà ressenti ces désagréments, c'est que le burn-out vous guette, comme 30 à 40% des travailleurs belges. Un phénomène qui se répand, voire qui augmente, et qu'il ne faut pas prendre à la légère.
La législation l'a bien compris en statuant sur le fait que les employés puissent demander à leur patron de prendre les mesures nécessaires s'ils souffrent d'épuisement. Les employeurs endossent donc la responsabilité du stress au travail chez leurs employés. Ils devront estimer les risques de burn-out et prévoir une nouvelle organisation de travail ou de nouvelles conditions de travail pour les éviter.

Ce qui change au 1er septembre
Avant cette date, la loi parlait plutôt de harcèlement ou de violence au travail; les autres problématiques psychosociales survenant à la suite d'une mauvaise organisation du travail dans l'entreprise, d'une inadéquation entre les moyens ou compétences d'une personne et ses tâches, n'étaient pas prises suffisamment en compte. Désormais, la législation intime à l'employeur l'obligation de veiller au bien-être de ses employés.
Le Syndicat neutre des indépendants (SNI) n'est pas favorable à cette nouvelle réglementation, qui permet au travailleur de signaler le moment où sa capacité de travail est dépassée. Dans un communiqué, le SNI admet que les problèmes psychosociaux constituent de vrais problèmes de société, mais trouve qu'il est trop facile d'en faire porter toute la responsabilité au travail. Les agendas privés surchargés, ne laissant aucune place au temps libre, engendrent également du stress, indique le SNI.

SB

Catégorie : Société

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