Le Belge, pessimiste pour l’avenir de ses enfants


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Le Belge, pessimiste pour l’avenir de ses enfants
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
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UE

Un sondage européen Eurobaromètre réalisé pour la Commission européenne s’est penché sur la question de l’avenir de l’Europe ressentie par les citoyens des 28 pays qui la constituent. Il en ressort que les Belges sont plus pessimistes que la moyenne européenne quant à l’avenir de leurs enfants.

Le bilan européen n’est toutefois guère très optimiste. Parmi les 28 pays de l’Union européenne, 53% des citoyens sondés pensent que leurs enfants vivront moins bien qu’eux. A l’heure où les citoyens européens se préparent à voter, le sentiment général à l’égard de l’avenir est loin d’être très réjouissant. Depuis l’année 2006, les Européens ont déjà été sondés cinq fois sur le même sujet. Comme quoi la thématique est sensible. Par rapport à l’année 2012, on constate toutefois une plus grande confiance des citoyens européens dans l'avenir qu'ils espèrent offrir à leurs enfants. En 2012, 64% des Européens craignaient un avenir difficile pour leurs plus jeunes. L’année dernière, ils n’étaient "plus que" 53% à être si pessimistes.

Avec 70% des sondés se disant inquiets pour l’avenir de leurs enfants, la Belgique se situe donc bien au-dessus de la moyenne européenne. D’après les sondés, les principaux problèmes que rencontre la Belgique sont le chômage, la situation économique et l’évolution de notre dette publique. D’autres pays nantis se sont également révélés plus pessimistes que la moyenne européenne. Parmi eux, le rapport cite notamment la France (71%), le Luxembourg (66%), et l’Allemagne (62%).

Une Europe sociale et solidaire

S’exprimant au sujet des grands défis de l’Europe, près de la moitié des participants au sondage (49%) se sont exprimés en faveur d’une meilleure égalité sociale et d’une plus grande solidarité. En 2012, alors que la crise était à un stade plus sévère qu’aujourd’hui, ils étaient 43% à s’être prononcés en ce sens. "Il y a un basculement quant à la façon dont les Européens pensent qu’il faut traiter ces défis", écrivent les auteurs de l’enquête. "Plus de la moitié indiquent désormais que l’effort doit porter sur l’égalité sociale et la solidarité", poursuivent les experts. Par rapport à l’année 2012, "moins de gens souhaitent que l’emphase soit mise sur l’approche économique, comme le libre-échange, le progrès et l’innovation."

L’enquête interrogeait également les citoyens de l’Union sur les atouts de l’Europe. L’analyse des résultats rend compte qu’un tiers des Européens (33%) valorisent la puissance de l’Union au niveau économique, industriel et commercial. Un autre tiers des sondés (31%) mettent en avant son respect pour la démocratie et les droits de l’Homme ainsi que sa primauté pour un Etat de droit.

S.T.


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