Une soirée à l’abbaye du Val-Dieu


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Une soirée à l’abbaye du Val-Dieu
Par Pierre Granier
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
2 min

Les derniers moines sont partis en 2001, mais l'abbaye du Val-Dieu n'est pas moins vivante pour autant. Une douzaine de laïcs y maintiennent une présence priante et fraternelle, en communion avec l'Ordre cistercien. Pour eux, la règle de saint Benoît est une source d'inspiration, qui n'a rien perdu de son actualité.

Il est 16h45. Les cloches de l'abbaye sonnent à toutes volées. C'est l'heure des vêpres pour les membres de la communauté chrétienne du Val-Dieu, qui interrompent leurs activités pour rejoindre la salle du chapitre. C'est là, dans cette pièce vieille de près de 800 ans, propice au silence et à la méditation, qu'ils se retrouvent, chaque jour, pour prier les offices de laudes (à 8h) et de vêpres (à 17h). Aucun d'entre eux, pourtant, n'est moine ou consacré. Seul Michel Gilsoul, le responsable de la communauté, est diacre permanent. Non, s'ils essaient de vivre selon la règle de saint Benoît, écrite il y a quinze siècles, c'est parce qu'ils sont convaincus que celle-ci n'a rien perdu de son actualité et peut être un guide pour le quotidien, que l'on soit laïc ou religieux, homme ou femme, célibataire ou marié.
"Lorsqu'en mars 2001, les trois derniers moines ont quitté le Val-Dieu pour rejoindre d'autres abbayes cisterciennes, s'est posée la question de l'avenir de ce lieu", explique Michel Gilsoul. "Plusieurs projets ont été déposés, mais l'Ordre cistercien, en accord avec l'évêque de Liège, a préféré confier l'abbaye à une communauté chrétienne afin que celle-ci en fasse un lieu de spiritualité adapté à notre époque et en assure le rayonnement culturel et touristique. Des milliers de pèlerins y viennent en effet chaque année." Le diacre permanent reconnaît que les débuts n'ont pas été faciles et qu'il a fallu du temps pour que la communauté trouve son rythme de vie, son identité. Mais aujourd'hui, le projet est clair et l'ancrage cistercien de plus en plus marqué. (…)

Pascal ANDRÉ

Retrouvez la suite de cet article dans le journal Dimanche du 17 mars, disponible via la boutique en ligne.

Catégorie : Belgique

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