Les Sanctuaires Notre-Dame de Banneux ont accueilli le 18e Pèlerinage Missionnaire National. Guidés par le président de Missio, le Père Michel Coppin, les pèlerins se sont recueillis autour de la thématique de l'année : "Solidarité sans détours". Mgr Hudsyn a prononcé une homélie placée sous le regard de saint Paul.
C'est sous un soleil radieux que le 18e Pèlerinage Missionnaire National s'est déroulé à Banneux, sur le thème de la « solidarité sans détours ». Après l’accueil, un chemin de prière à travers le Sanctuaire invitait les pèlerins au recueillement. Les témoignages de fin de matinée ont illustré à merveille le thème de la journée . En début d’après-midi, un temps d’adoration rassembla chacun dans la présence de Dieu. La célébration de clôture était présidée par Mgr Hudsyn. Dans son homélie, ce dernier déclare, notamment, en référence à ce que Saint Paul écrit aux Colossiens :
"Malgré les faiblesses et les contradictions de cette communauté, Paul voit d’abord ce qu’il y a de meilleure en elle. Il porte d’abord sur les Colossiens un regard de confiance et d’estime. Ce n’est qu’ensuite qu’il va remettre en question certaines spéculations déviantes de leur foi.
Si nous voulons être missionnaires du Christ auprès des autres, auprès des peuples, il faut savoir faire comme S. Paul porter sur eux un regard de confiance et d’estime qui voit ce qu’il y a de meilleur dans celui que nous rencontrons.
C’est toujours la bienveillance qui permet de faire naître l’autre à de nouveaux possibles. On n’éveille l’autre au meilleur de lui-même et au Christ que si l’on voit que l’Esprit-Saint nous a déjà précédés en lui d’une façon ou d’une autre.
Nous sommes dans l’Esprit du Christ, nous sommes missionnaires de l’Evangile quand nous prenons notre part des maux physiques, matériels, économiques, sociaux, mais aussi culturels et spirituels de ceux qu’oppressent la fièvre d’un monde qui accordent plus d’intérêt aux cours du marché qu’au sort des petits, d’un monde si souvent enfiévré par de l’inessentiel.
Jésusl nous relance pas nécessairement pour aller ailleurs, mais pour y aller autrement, par de nouveaux chemins. Pour y être davantage porteurs de lui, pacifiés par sa bonté et cette confiance qu’il nous fait d’être avec lui, des annonciateurs de la bonne nouvelle du règne de Dieu".
Ctb/JMD/bl