Créé en 1992, principalement à l’attention des candidats diacres, le cycle de formation théologique de base de Rochefort s’est élargi au fil du temps à un autre public: assistants paroissiaux, futurs professeurs de religion, catéchistes, acteurs pastoraux, ou »simples » catholiques désireux d’approfondir leurs connaissances. C’est le conseil diaconal du diocèse de Namur qui l’organise et en détermine le programme. Son responsable, l’abbé Jules Solot, doyen de Rochefort, en est convaincu: s’il est vrai qu’il faut offrir des cours de qualité, donner aux étudiants le niveau de compétence suffisant pour leur permettre de parler au monde de l’Eglise et du sens de la vie, les moments de convivialité sont également d’une importance primordiale. Cela fait partie d’un tout; on se forme tout autant en suivant un module d’Ecclésiologie qu’en partageant les expériences d’autrui autour du pique-nique de midi…
En presque 20 années d’existence, le cycle de formation théologique de Rochefort en a vu défiler, des étudiants. On en compte en moyenne 15 par année. Les candidats diacres sont toujours de la partie (ils étaient au nombre de 7 l’an passé, ils seront 5 l’an prochain), mais il y a désormais d’autres catégories de personnes, d’autres visages. Les profils sont variés: de la dame agricultrice qui souhaite devenir assistante paroissiale, à la prof d’économie qui désire obtenir un certificat de complément pour enseigner la religion, en passant par l’épouse d’un candidat diacre ou encore le retraité du coin avide de nouvelles connaissances théologiques… Pour l’abbé Jules Solot (photo du haut), doyen de Rochefort et responsable de la formation, cette diversité de profils constitue une des richesses de la démarche: »Tous les participants arrivent avec leur expérience spécifique, souvent déjà longue, avec leur vie faite de joies et de souffrances. Nous faisons attention à proposer une formation qui est en dialogue permanent avec eux, et qui tient compte de ce que les gens ont vécu ou vivent toujours. D’une certaine façon, l’expérience des gens compte déjà dans le processus de formation. »
Pas de nivellement par le bas
Côté cours, le programme complet s’étale sur 3 années, soit 12 modules principalement axés sur la formation biblique. Si le public a évolué, l’investissement en travail, lui, demeure une constante. Le doyen Solot explique: »Notre critère de base, c’est de maintenir un niveau suffisant de formation en vue du ministère diaconal. C’est donc le niveau d’exigence minimum qui est valable pour tous les étudiants. Cela veut dire que nous ne pratiquons pas de nivellement par le bas: en sortant de la formation, les étudiants seront amenés à discuter avec des interlocuteurs devenus très exigeants, voire critiques, vis-à-vis de l’Eglise et du sens de la vie. Dès lors, la formation doit leur offrir les bagages qui leur permettront de dialoguer. C’est une question de crédibilité et de sérieux. D’autres milieux exigent un certain niveau de compétence, pourquoi l’Eglise ne pourrait-elle pas le revendiquer elle aussi? » Bref, on l’a compris, la formation demande un réel investissement de travail. Et le doyen de Rochefort de poursuivre: »Je voudrais tirer mon chapeau aux personnes qui viennent suivre la formation. Seize samedis par an, à raison de 4 heures de formation par journée, cela peut paraître peu de chose. Mais en réalité, c’est énorme quand on pense à la quantité de matière qui est proposée, et à l’important travail à domicile de lecture et de synthèse qui est demandé aux participants. Quand on sait que certains mènent en parallèle une vie professionnelle et/ou une vie de famille, je suis réellement admiratif devant leur engagement et le travail acharné qui est produit ».
Lire tout l’article sur le site du diocèse de Namur
Renseignements pratiques
Pour tous les renseignements pratiques relatifs à la formation organisée en 2011-2012, le programme des cours et les modalités d’inscription, il est possible de consulter le précédent article publié à cette occasion, et toujours disponible dans la rubrique »Formations » de notre site www.diocesedenamur.be. L’autre solution est de prendre directement contact avec l’abbé Jules Solot, par e-mail à l’adresse suivante: jules.solot@skynet.be, ou par téléphone au 084/21 12 77.
ctb/diocèse de Namur/AS/bl