À l’occasion de cette journée mondiale des malades, célébrée le 11 février, le pape François rappelle que « la douleur porte toujours un mystère de salut ». Il invite à s’appuyer sur la grâce de Dieu et à accueillir l’espérance, même au cœur de la souffrance. Comme Jésus envoyait ses disciples auprès des malades, il encourage chacun à être une présence bienveillante, un signe tangible de l’amour de Dieu. Retrouvez dans cet article plusieurs témoignages, ainsi qu'une carte de prière publiée pour l'occasion.

François insiste sur l'importance du partage de cette espérance, particulièrement dans les lieux de soins, avec ces petits gestes qui illuminent les cœurs : « Combien de fois on découvre l’amour en se penchant sur ceux qui sont dans le besoin ». Il invite ainsi soignants, proches et malades à devenir « des anges de l’espérance, des messagers de Dieu les uns pour les autres ». Il encourage à faire résonner un « chant d’espérance » au-delà des chambres d’hôpital, formant une « symphonie parfois difficile à réaliser mais très douce et forte ».
Nous avons rencontré, à l’occasion de cette 33ᵉ Journée mondiale des malades, quatre visiteurs qui œuvrent dans différentes régions de notre diocèse : à Rochefort et Yvoir, à La Roche et Arlon. Quatre portes d’entrée… Certains font partie d’équipes pastorales, d’autres non. Mais tous expriment l’importance de ces rencontres « vraies », « cordiales » et solidaires avec les personnes malades, âgées ou isolées qu’ils accompagnent.

Ce qui se joue dans ces rencontres n’est pas évident à traduire en mots, tant cela passe également au niveau du non-verbal et dans l’empathie. Quelque chose de l’ordre du partage du quotidien : des peines, des joies, des souhaits ; de la proximité qui se construit avec le temps ; de la chaleur apaisante d’une main qui en tient une autre ; du sentiment de compréhension mutuelle qui grandit ; de la communion dans la prière et de l’espérance partagée. Et comme dans toute vraie rencontre, chacun des protagonistes en ressort profondément transformé.
Rencontrer quelqu’un, le rencontrer vraiment – et non simplement bavarder comme si personne ne devait mourir un jour –, est une chose infiniment rare. La substance inaltérable de l’amour est l’intelligence partagée de la vie
Christian BOBIN
La Dame blanche
C’est ce que nous livrent, à travers leur regard chaque fois singulier, les témoins d’espérance de cette pastorale du cœur à cœur.
- « Il faut pouvoir s’asseoir et s’installer dans la relation », rencontre avec Françoise Pierret (La Roche)
- « La rencontre comme école de vie et d’espérance », rencontre avec Jean-Marie Francart (Arlon)
- « Je suis un instrument du Seigneur. L'âne qui porte le Christ », rencontre avec Françoise Paquet (Rochefort)
- « Porter le quotidien de la personne dans la prière de la communion », rencontre avec Thérèse Lambert (Yvoir)
Une carte de prière pour la journée des malades
Chaque année les diocèses francophones de Belgique réalisent une carte à offrir dans le cadre de la Journée Mondiale des Malades, le 11 février. Cette jolie carte aux couleurs de l’espérance se veut une petite éclaircie, un signe de sollicitude pour toutes les personnes éprouvées par la vie, les personnes isolées, malades, âgées. La Pastorale de la Santé de Namur qui les a réalisées cette année, invite les visiteurs en maison de repos ou à domicile, les accompagnateurs spirituels/aumôniers en hôpital ou en institutions pour personnes en situation de handicap, tous ces pèlerins d’espérance, à venir les découvrir pour les offrir au cours de leurs rencontres. Elles sont d’ores et déjà disponibles, gracieusement, dans les CDD de Namur et Arlon. N’hésitez pas à venir les chercher ! Elles vous attendent !
>>> Téléchargez la carte de prière <<<

Christine Gosselin